Depuis sa suspension pour deux ans, dont une année avec sursis, par la commission de discipline de la LNF, Djamel Menad n’avait fait que trois interventions. Préférant opter pour un silence total. Exceptionnellement, Menad a accepté de revenir sur les événements qui ont marqué un tournant dans sa carrière d’entraîneur : «Au milieu de toute cette tourmente médiatique, ce que je n’arrive toujours pas à digérer plus que la sanction, c’est l’attitude de nos dirigeants et de Sonatrach qui n’ont jamais pris notre défense. Ils ont plutôt choisi de nous enfoncer. C’est de l’ingratitude car on a effacé d’un simple revers de la main tout ce que j’ai accompli tout au long de la saison.»
«A ce jour, je n’ai toujours pas perçu la prime de la Coupe»
Djamel Menad n’a pas manqué l’occasion d’évoquer l’affaire des primes de la Coupe qu’il attend toujours de percevoir : «Je suis outré dans la mesure où jusqu’à ce jour, je n’ai toujours pas perçu la prime de la finale de la Coupe d’Algérie. Je qualifié cela de hogra car c’est mon droit le plus absolu. On nous a promis au fil des tours monts et merveilles mais au bout du compte, les membres du conseil nous ont bercés tous d’illusions.»
«Je n’ai rien à dire à Kaoua concernant le recrutement»
Alors qu’on pouvait le solliciter en sa qualité d’entraîneur sortant de l’équipe, Menad veut tourner la page et refuse d’entendre parler de la direction actuelle : «Je sais que le club éprouve quelques difficultés au niveau du recrutement. Personnellement, je ne veux avoir affaire à personne, surtout après le traitement auquel j’ai eu droit. Je n’ai rien à dire à Kaoua concernant le recrutement. Je garde mon sentiment personnel pour moi.»
«Geiger héritera d’une équipe clés en main grâce à l’ancienne direction»
«Il faut rendre à César ce qu’il lui appartient. Il faut renconnaître que Geiger va hériter d’une équipe clés en main qui est très compétitive. Et cela, grâce à l’ancienne direction car la majorité des joueurs sont encore sous contrat et cela préservera la stabilité de l’équipe qui a tout pour réussir une très grande saison.»
«J’irai jusqu’à la FIFA et le TAS s’il le faut, afin d’être réhabilité dans mes droits»
Ne pouvant accepter cette lourde sanction de deux ans, Menad est bien déterminé à aller au bout de ses convictions afin d’être réhabilité. «J’ai été victime d’une injustice. On a voulu faire de moi un bouc émissaire. Je suis bien déterminé à aller à la FIFA et le TAS s’il le faut, afin d’être réhabilité dans mon propre pays. C’est dommage d’en arriver là après tous les services rendus à la nation qui ont été mis aux oubliettes», dira le champion d’Afrique 90 avec le Verts.
«Je suis prêt à exercer dans les pays du Maghreb et même en Afrique Noire»
En conclusion, Menad n’exclut pas l’idée de monnayer ses talents à l’étranger et même en Afrique noire. «J’ai quelques touches mais rien d’officiel. Je n’exclus pas l’idée d’exercer dans les pays du Maghreb (Tunisie ou Maroc) ou bien dans les pays du Golfe et même en Afrique Noire. Tout reste possible», nous dira Menad qui jouit toujours du soutien indéfectible des Chnaoua qui lui sont très reconnaissants du bon travail qu’il a accompli durant son passage au club.
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Geiger visionnera tous les matchs du MCA avant de rendre publique la liste des libérés
Depuis quelques jours, le coach mouloudéen, Alain Geiger, est en train de faire un travail de fourmi pour récolter le maximum de données avant de livrer son verdict. Face au refus de Abdenour Kaoua de prendre cette lourde responsabilité d’élaborer cette fameuse liste des libérés, c’est fort logiquement au technicien suisse d’y faire face. Et pour éviter de commettre une erreur de jugement aux conséquences fâcheuses pour le joueur et pour le club, l’entraîneur se basera sur les statistiques et le volume de jeu des uns et des autres pour être définitivement fixé. Geiger a profité aussi pour avoir une idée sur l’équipe-type et les changements qu’il pourrait opérer lors du prochain exercice. Mais cette liste ne verra le jour qu’après avoir bouclé le volet recrutement, car le Doyen ambitionne de faire venir au moins six joueurs et avec les départs de Chaouchi, Babouche et Meklouche il faudra alors se défaire de trois éléments. D’ici au verdict final, Geiger continue de faire son travail d’analyse avant de trancher.
