Après avoir bloqué les salaires du mois de janvier, le président, Boudjemaâ Boumella nous avait déclaré qu’il voulait faire bouger les choses dans le but de faire réagir ses joueurs amorphes face à l’USMA.
Mais après quarante jours d’attente jugée interminable, les joueurs ont enfin pu encaisser leurs mensualités. Seulement, il reste les salaires du mois de février qui ne seront pas débloqués. Selon nos dernières informations, les mensualités en question resteront gelées jusqu’à nouvel ordre. Du côté des pensionnaires de Hydra, on veut attendre pour voir les résultats réalisés par les joueurs lors des prochaines affiches avant de procéder au déblocage. C’est une manière pour le président, Boudjemaâ Boumella, de montrer à ses troupes que rien n’est acquis d’avance et qu’il faut désormais s’arracher pour toucher son dû. Alors que la majorité des clubs de l’élite ne parviennent pas à joindre les deux bouts avec une masse salariale qui les met à genoux, les joueurs du Mouloudia sont eux payés rubis sur l’ongle avec des résultats en dents de scie. D’où cette politique d’austérité adoptée par la direction qui attend une réaction positive des joueurs. Désormais, Ghazi et les siens savent ce qu’ils doivent faire lors des deux prochains matchs pour rafler la mise et inciter la direction à accélérer le processus de régularisation.
Moumen a été privé de son salaire
Décidément, Billel Moumen continue de vivre au sein même de son club formateur une situation qui est devenue très critique. Sanctionné par sa direction en le reversant chez les Espoirs, Moumen devait s’entraîner avec les U21 du club jusqu’à nouvel ordre. Ne voyant pas le bout du tunnel, les choses se sont corsées pour Billel qui n’a pas perçu son salaire du mois de janvier alors que ses camarades ont tous été régularisés après une attente de presque un mois et demi. Seulement, le président Boumella s’était engagé à ne pas toucher le salaire de Moumen à condition qu’il rejoigne les rangs des Espoirs. Mais depuis avant-hier, Moumen s’est rendu compte qu’il a été privé de son salaire, ce qui risque de relancer la polémique et le bras de fer entre le joueur et son employeur enclenchée avant le mercato hivernal. N’ayant pas le droit de le priver de son salaire, d’autant plus que Moumen n’a jamais commis une faute professionnelle grave au point de recourir à la sanction extrême, le joueur entend bien faire respecter ses droits civiques les plus élémentaires.
Il a tenté, en vain, de rencontrer Boumella
Après s’être entraîné avec les Espoirs, Billel Moumen s’est rendu hier vers les coups de midi au siège du club à Hydra. Le milieu de terrain avait pour objectif de s’entretenir avec le président Boumella, afin d’avoir une explication. Finalement, la tentative a été vouée à l’échec car à son arrivée, Moumen a dû se rendre compte de l’absence de Boumella qui n’était pas à son bureau. Ce ne sera que partie remise, car l’enfant de Guelma entend revenir à la charge pour enfin pouvoir discuter avec son président de sa situation qui s’empire de jour en jour. Ne voyant plus le bout du tunnel, Moumen pourrait saisir la commission des litiges dans le cas où son employeur s’obstinerait à ne pas lui reverser ses mensualités.
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Une reprise dans le calme absolu
C’est dans le calme et loin du vacarme des supporters que les joueurs se sont remis hier au travail. Après s’être bien reposés, les camarades de Bouguèche étaient hier matin à l’heure de la mobilisation générale, même si le coach Fouad Bouali a concocté une séance assez légère, question de se remettre en jambes avant d’attaquer les choses sérieuses. Vous l’avez bien compris, c’est au complexe sportif de la Protection civile de Dar El Beïda que les Algérois ont retrouvé le chemin des classes, loin des regards indiscrets et de toute intervention extérieure souvent déstabilisatrice pour l’équipe.
Footing et étirements au menu
Ayant un peu les jambes lourdes, le coach Fouad Bouali n’a pas voulu mettre le paquet dès la reprise du travail qui intervient après quatre jours de repos total. Hier matin, séance de footing a été suivie par des étirements, tel a été le programme du jour. C’est aujourd’hui que les choses sérieuses commenceront avec le travail physique et le technico-tactique, car il faudra se projeter vers le match de ce samedi contre la redoutable équipe de l’Arbâa.
Ghazi et Yachir de la partie
Tout deux absents lors du précédent match de championnat contre l’Entente de Sétif, Karim Ghazi s’est remis au boulot. Le demi-défensif a montré qu’il était totalement remis de sa blessure à l’ischio-jambier qui l’avait contraint de faire l’impasse sur le derby contre l’USMA et les matchs face à l’ASO et l’ESS. Samy Yachir avait pour sa part contracté une tendinite au genou gauche qui l’avait incité au repos forcé. Hier, le joueur émigré était à la reprise avec l’ambition de prendre part au prochain match de championnat.
Bachiri, le seul à manquer à l’appel
Soumis à des soins intensifs avec l’objectif de se remettre à temps pour la demi-finale de la Coupe d’Algérie, même si cette possibilité reste très peu probable, Redouane Bachiri fort logiquement était le seul à manquer hier à l’appel. Le défenseur central doit suivre un programme très strict pour retrouver la compétition au début du mois d’avril.
Pas d’intervention de Bouali
Habituellement, Fouad Bouali intervient à travers un discours lourd de sens pour remobiliser ses troupes. Hier, cela n’a pas été le cas. Bouali en fin psychologue sait attendre le bon moment pour intervenir pour remotiver ses joueurs. C’est grâce au travail psychologique que Bouali a pu remettre ses joueurs dans le sens de la marche, après la défaite contre l’USMA. Bouali devra faire de même à l’approche de la rencontre, question de booster le moral de ses éléments qui ont fait preuve de beaucoup de caractère pour revenir dans l’ultime minute face au champion sortant.
Lavatsa était au RDV
Le Kenyan Edwin Lavatsa était lui aussi hier présent lors de cette reprise. Après les déboires qu’il a vécus avec sa sélection nationale, le joueur africain a respecté l’itinéraire établi au moment de rejoindre le Soudan.
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La CAF passe par deux bons résultats
face au RCA et la JSK
Après avoir négocié tant bien que mal la succession de rencontres que les Algérois ont disputées en une seule semaine, les hommes de Bouali après le faux pas concédé à domicile contre l’Entente doivent repartir au charbon car cette place sur le podium est loin d’être acquise. Partageant la troisième place avec la JSK et talonné de très près par le MCEE et le RCA, le Mouloudia jouera gros lors des deux prochaines affiches du championnat. Même si du côté mouloudéen on préfère jouer sur la durée, puisqu’il reste huit rencontres à disputer et même si le dernier rempart, Houari Djemili estime que ce match contre le RCA est important mais pas décisif, il faut savoir que la 23e et 24e détermineront à coup sûr qui rejoindra l’USMA et l’Entente sur le podium. Une semaine décisive attend donc le vieux club algérois qui jouera une rencontre aux allures de Coupe d’Algérie face à la JSK au stade du 1er-Novembre de Tizi Ouzou. Ce jour-là, la messe sera dite en cas de victoire ou de match nul des Mouloudéens en terres kabyles. Et pour bien négocier ce calendrier démentiel, Fouad Bouali pourra jouir de l’ensemble de ses troupes et n’aura donc que l’embarras du choix pour composer son onze-type. Ce sera un véritable casse-tête chinois, mais tous les entraîneurs vous le diront, on préfère de loin être confrontés aux soucis des riches plutôt que ceux des pauvres avec des bancs de touche de pâle figure qui réduisent le champ d’action. Face à l’Arbâa, un concurrent direct qui revient en force, le MCA a l’occasion de l’écarter de la course en cas de match nul ce samedi au stade Brakni de Blida.
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La volonté affichée de recruter Djabou fait le buzz
Les propos de Boudjemaâ Boumella qui a affiché la volonté du Mouloudia de recruter Abdelmoumen Djabou à la fin de la saison a fait le buzz sur la toile. Les Chnaoua se sont tous réjouis de ce choix, car depuis le départ d’Amar Benali puis Fayçal Badji, le Mouloudia n’avait plus recruté un élément capable de faire à lui seul la différence sur le terrain. Toujours dans les différents réseaux sociaux, les Mouloudéens s’interrogent sur le budget qui sera déloqué par le club pour convaincre l’international de quitter le Club Africain pour rejoindre le Mouloudia. Du côté mouloudéen, on salive déjà à l’idée de voir Djabou se produire sous le maillot vert et rouge.
