Les experts de Sonatrach, qui ont commencé leur mission à la villa de Cheraga depuis la fin de la semaine passée, se sont fait déjà une idée précise sur la «gestion» de la SSPA/MCA. Avant même qu’ils n’achèvent leur travail aujourd’hui, une source digne de foi nous a confié que les experts financiers affiliés à la firme pétrolière vont établir un rapport accablant, car ce qui se passe à la villa de Cheraga peut ressembler à tout sauf à une gestion digne de ce nom.
De simples bouts de papier font foi de pièces comptables pour les pensionnaires de Cheraga, pour justifier des centaines de millions de centimes dépensés, et on ne trouve aucune trace de l’acheminement de l’argent qui est à l’origine de la dette. Les transactions ne se font jamais par chèque, ce qui représente une entrave à la loi, et ce n’est pas le rapport déjà établi par le commissaire aux comptes qui va contredire les experts de Sonatrach. A vrai dire, la mission menée par les experts de Sonatrach n’est autre qu’un audit externe et qui va aboutir à faire apparaître un scandale financier dans la maison du Mouloudia.
Les reconnaissances de dettes ne seront pas prises en considération
A en croire une source digne de foi, on laisse entendre que les dossiers examinés par les experts en question ont révélé beaucoup d’anomalies. Les reconnaissances de dettes à coups de millions ou de milliards ne seront pas aussi prises en considération par Sonatrach, car, là aussi, il n’y a aucune trace de l’acheminement de cet argent par voie bancaire, et le témoignage des membres du CA ne pourra en aucun cas remplacer une pièce justificative.
D’autre part, l’argent prêté par des proches du club figure à la fois dans les dettes de la SSPA/MCA, mais aussi comme une dette personnelle, et Sonatrach n’est pas disposée à payer deux fois la même dette. Quant à l’argent du CSA/MCA, qui a servi au fonctionnement de la SSPA/MCA depuis trois années, à en croire notre source, on ne trouve aucune convention signée entre les deux parties, ni leur cheminement d’un compte à l’autre. Là aussi, tout un rapport détaillé sera établi par les experts.
La dernière subvention du CSA/MCA soulève des interrogations
Outre la manière dont la SSPA/MCA est gérée et qui laisse à désirer, celle du CSA/MCA n’est pas aussi exempte de tout reproche. Ce qui a attiré l’attention des experts, c’est la manière dont l’argent de la dernière subvention du CSA/MCA a été dépensé. Une enquête approfondie sera menée sur l’argent en question, pour que toutes les zones d’ombre seront éclaircies. En somme, on n’écarte pas de voir des surprises dans un avenir très proche, car à travers le rapport des experts financiers, il faut s’attendre à un changement radical au MCA.
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Brahmia : «Je vais rentrer à la villa cette semaine et je suis prêt à travailler avec l’actuel bureau»
Comme nous l’avons déjà annoncé sur les colonnes du Buteur Ammar Brahmia a eu son agrément de la DRAG en sa qualité du nouveau président du CSA/MCA, et il investira la semaine prochaine la villa de Chéraga pour qu’il puisse être installé dans ses fonctions.
Le premier responsables du Mouloudia vient de confirmer la nouvelle à la télévision et dira : «Je suis officiellement le président du CSA/MCA, et j’ai obtenu mon agrément dûment délivré par les instances compétentes. Afin que je puisse exercer mes fonctions d’une manière ordinaire, je vais rentrer à la villa de Chéraga la semaine prochaine. Je suis prêt à travailler avec l’actuel bureau, car on est contre personne à condition que les choses soient claires et on travaillera dans un cadre organisé.»
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Patrick Liewig saisit officiellement la FFF
Le technicien français Patrick Liewig n’est pas près de renoncer à ses droits. Après avoir pris attache avec l’Unecatef, qui a adressé officiellement un courrier à la Fédération algérienne de football, il a décidé de saisir aussi la Fédération française de football afin qu’il soit rétabli dans ses droits. Une copie du contrat, qu’il a signé avec le MCA en bonne et due forme, a été remise par son avocat à la FFF qui va, à son tour, se saisir du dossier.
Ce qui mettra la direction du Mouloudia dans une situation délicate, car si la FAF tranchera en faveur du technicien français, il est évident qu’une partie des droits TV sera défalquée du compte du MCA pour verser 24 000 euros à Patrick Liewig.
Toutefois, d’aucuns se demandent pour quelle raison le technicien français n’a pas saisi directement la FIFA. Renseignement pris, dans le contrat signé entre lui et le Mouloudia, il est clairement stipulé qu’en cas de litige, les deux parties doivent recourir à la FAF. Cela explique les deux démarches entreprises jusqu’à présent par le technicien français.
La direction du MCA sera poursuivie en justice pour abus de confiance
Outre la FAF qui a été saisie par l’Unecatef et prochainement par la FFF, afin que Patrick Liewig puisse être rétabli dans ses droits, ce dernier a l’intention d’ester en justice la direction du MCA pour abus de confiance, du fait qu’aucune démarche n’a été entreprise pour qu’on lui prépare un permis de travail. En effet, Patrick Liewig avait remis aux dirigeants du Mouloudia tous les documents nécessaires pour lui établir un permis de travail et déposer son dossier au niveau de la LFP pour que cette instance lui délivre une licence.
Cependant, les responsables du MCA ont laissé le dossier de Liewig moisir dans un tiroir, ce qui a motivé la décision du technicien français à saisir aussi la justice algérienne du fait que la SSPA/MCA a commis une entrave au code du travail, sinon comment expliquer que Patrick Liewig ait travaillé durant un mois et demi sans qu’il bénéficie de ses droits.
Ainsi donc, l’ex-entraîneur du MCA est décidé à recourir aussi à la justice algérienne non pas pour récupérer son argent, car cela est du ressort de la FAF, mais pour mettre les responsables du MCA au pied du mur et qu’ils répondent de leurs actes devant la justice.
