Au vu du déroulement de la 20e journée du championnat, les Mouloudéens ont de quoi nourrir beaucoup de regrets, eux qui ont été tenus en échec il y a de cela une semaine par la JSMB à Bologhine sur le score d’un but partout.
Le fait que les équipes du trio de têtes se sont toutes neutralisées, laisse un goût bien amer aux partenaires de Chaouchi qui ont manqué une très belle opportunité de revenir dans la course aux places africaines. Pire encore, la victoire surprise décrochée par le CSC face à l’USMH au stade de Lavigerie a fait perdre au Mouloudia une place au classement. Désormais, les Vert et Rouge pointent à la 10e position, à six unités du premier relégable le Mouloudia d’Oran. Et lorsqu’on sait qu’un match en retard se profile à l’horizon entre le MCEE et le MCO, il y a de quoi avoir des inquiétudes côté mouloudéen. Désormais, une victoire est impérative face au NAHD prévu pour le 28 de ce mois, pour repasser devant le CSC tout en revenant à un seul point de la JSK solidement ancrée à la 8e place. C’est tous les enjeux de ce match derby face au Nasria qui sera capital pour le Mouloudia, car en cas de défaite conjuguée à une victoire d’El Eulma, les camarades de Babouche ne se trouveront qu’à deux petits points de la zone rouge. Et le fait que les Sang et Or aient obtenu un probant match nul face au CAB à Batna même, suscite beaucoup de méfiance du côté mouloudéen toujours à la recherche de sa première victoire de l’année 2012 à domicile.
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Zeddam «Nous devons gagner avec la manière face à Aïn Beida pour reconquérir le public de Bologhine»
Comment se déroule votre préparation pour le match de coupe contre Aïn Beida qui se profile à l’horizon ?
Nous sommes soumis ces dernières heures à un programme assez chargé, avec du biquotidien. Nous préparons avec le plus grand sérieux ce match de Coupe d’Algérie, face à Aïn Beida.
Vos supporters craignent justement que vous abordiez ce match avec une confiance démesurée qui risquerait de vous jouer de vilains tours…
On sait tous que la Coupe d’Algérie est réputée pour son lot de surprises. C’est pour cela qu’on prépare notre match avec minutie, pour justement éviter de vivre une nouvelle désillusion sur notre propre terrain et devant notre public.
Justement en parlant de public, vous êtes actuellement dans l’œil du cyclone car le moindre faux pas attirera la foudre de vos supporters qui attendent de vous une réaction positive. N’appréhendez vous pas ce retour à Bologhine ?
C’est sûr que nous avons cette peur de mal faire. Mais il faudra bien relever la tête pour redonner le sourire à nos supporters. D’ailleurs, la qualification ne suffira pas, il faudra y mettre la manière pour reconquérir le public de Bologhine, qui, je sais, est en colère après nous. Sa frustration est totalement légitime, dans la mesure où nous n’avons gagné aucun match à domicile depuis le début de l’année 2012. Il faudra donc corriger au plus vite cette lacune.
En tant que cadre de l’équipe quelle lecture faites-vous de cette 20e journée de championnat au cours de laquelle vous avez rétrogradé d’une place ?
Même si nous avons perdu une place, il nous reste un match en moins que nous jouerons face au NAHD. A travers les résultats enregistrés hier, je constate que nos chances restent intactes pour décrocher une place qualificative pour les joutes africaines. Mais cela ne sera possible que si bien évidemment nous prenons la mesure du NAHD, dans un match très compliqué qui interviendra quatre jours après avoir affronté Aïn Beida en coupe.
Justement, l’enchaînement des matchs après une mini trêve ne risque-t-il pas de perturber le groupe ?
Je ne le pense pas, car nous avons un groupe assez riche, capable de surmonter un calendrier aussi chargé. Le plus important, c’est de prendre match par match, ensuite on fera les comptes.
Avant de conclure, on voudrait avoir votre avis sur le limogeage de Bracci avec lequel vous avez toujours entretenu de très bons rapports…
C’est une décision de la direction que nous devons, nous les joueurs, respecter. Dans le football, l’entraîneur vit en permanence sur un siège éjectable. Et lorsque les résultats ne suivent pas, c’est le coach qui en fait les frais. C’est la dure loi de notre sport.
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Il devra patienter jusqu’à jeudi pour toucher ses 35 000 euros
Alors qu’il devait toucher dans un premier temps son argent jeudi passé, François Bracci a dû prendre son mal en patience avec l’espoir de le percevoir ce jeudi. Finalement, le coordinateur de section a envoyé son comptable qui a fait savoir au coach corse qu’il devait patienter jusqu’à ce jeudi pour encaisser son argent. Ayant trouvé un accord sur une séparation à l’amiable, Bracci s’était entendu avec Omar Ghrib sur la somme de 35 000 euros. Et face aux tergiversations des pensionnaires de Chéraga, Bracci est plus que jamais inquiet, car il commence à douter de la bonne foi de son employeur qui semble user de tous les stratagèmes pour gagner du temps. Dépité par cette situation qui perdure depuis des mois, le technicien corse compte se rendre dans les heures qui viennent à Tipaza pour se ressourcer, lui qui espère monnayer ses talents dans un autre club de la capitale.
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Sayoud se contente de soins et de renforcement musculaire
Le milieu de terrain du Mouloudia, Amir Sayoud, n’a toujours pas repris les entraînements avec l’équipe. Ce dernier se contente actuellement de soins et de séances de renforcement musculaire. Il devra passer demain un test médical pour être fixé sur l’évolution de son état de santé. Si tout va bien, il pourra débuter les entraînements avec ses coéquipiers et se contentera dans un premier temps d’effectuer des tours de piste.
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Demain, retour à la normale
Après deux jours de travail biquotidien, les gars du Mouloudia reprendront le cours normal des choses avec une séance par jour. Il sera question d’attaquer la dernière ligne droite avant d’aborder l’épreuve populaire.
