Décidément, Eric Sackey connaît à chaque fois des déboires qui font reporter son premier match officiel sous la bannière des Vert et Rouge. En effet, alors qu’il affichait un très grand enthousiasme à l’idée de participer à la finale de la Supercoupe d’Algérie contre l’USMA, voilà qu’une intoxication alimentaire a mis fin au suspense. Résultat des courses, l’attaquant africain n’a pas été, à juste titre d’ailleurs, retenu par Boualem Charef. Cette première apparition n’était que partie remise, puisque Sackey avait cette ambition de prendre part au lever de rideau contre El Eulma. Mais une nouvelle fois, c’est tombé à l’eau à cause d’une blessure contractée à l’entraînement, la veille du départ vers la ville des Hauts-Plateaux. Encore un nouveau coup dur pour Sackey. C’est à croire que le mauvais sort s’acharne sur lui. Connu pour être un accrocheur, Sackey espère se remettre le plus tôt possible de sa blessure, afin d’être d’attaque contre Chlef à Bologhine. D’ici là, Sackey espère qu’il sera épargné par d’autres bobos, car il faut reconnaître que depuis qu’il est au Mouloudia, la poisse semble ne pas le quitter. «Je garde toujours le moral», se contentera de nous dire Sackey dans la langue de Shakespeare. Cette même langue qui est devenue une barrière qui l’empêche de s’adapter très vite à son nouvel environnement. De quoi relancer le débat sur la nécessité de recruter des joueurs anglo-saxons qui éprouvent toutes les peines du monde à s’adapter, à cause de ce problème de communication.
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