A la demande de Boualem Charef, Hadj Taleb et Hariti sont revenus à la charge dans le but de convaincre le P-DG de Sonatrach, Abdelhamid Zerguine, de changer de position concernant le dossier Amir Karaoui. Ayant décidé de plafonner les salaires au Mouloudia à 300 millions, Zerguine s’était fermement opposé au recrutement du Franco-Algérien. Mais le président Hadj Taleb ne désespère pas de faire venir le milieu de terrain avec qui il a trouvé un accord sur les modalités du transfert. Il ne reste que l’aval de Zerguine pour valider la venue de Karaoui. D’ailleurs, l’homme fort de la firme pétrolière a promis d’étudier de nouveau le dossier avant de rendre une réponse définitive. Charef espère que la réponse sera favorable car il insiste toujours pour avoir Karaoui dans son effectif. En attendant, le joueur se trouve actuellement en France où il a entamé les négociations avec Metz et Bastia, mais sans résultat probant.
Le frère de Karaoui accusé d’avoir versé dans la surenchère
Si Amir Karaoui n’a pas signé jusqu’à présent au Mouloudia, c’est en partie à cause de son frère qui fait office de manager. C’est le frère de Karaoui qui avait exigé 380 millions de centimes alors que le joueur était disposé à signer pour 300 millions mensuellement. C’est aussi le frère du joueur qui a revendiqué une commission à hauteur de 10 % sur la transaction alors qu’en Algérie c’est souvent à la charge du joueur et non du club.
La direction veut spécifier plusieurs clauses dans le contrat de Karaoui
Dans le cas où la venue de Karaoui se matérialiserait, la direction du Mouloudia entend bien fixer plusieurs clauses dans le contrat du joueur. Percevant le plus gros salaire dans l’histoire du club puisque Hachoud avec 12 buts, a accepté de toucher 300 millions, Karaoui devra répondre à certaines exigences, notamment le nombre de buts inscrits par saison toutes compétitions confondues. Karaoui devra être irréprochable en termes de performance pour espérer toucher son argent rubis sur l’ongle.
