Alors qu’une réunion devait se tenir avec Charef juste après la défaite concédée face à Bel Abbès, le président Hadj Taleb avait fini ensuite par faire table rase de cet échec. Le boss mouloudéen avait cet espoir de voir son équipe réagir positivement face à la JSK. Le Clasico a confirmé la déroute des Algérois, d’où la nécessité de se réunir avec Charef avant le derby contre le Chabab. Il sera question d’expliquer les raisons de cette incapacité de réagir et d’enchaîner les bons résultats. Charef devra aussi confirmer ou infirmer s’il y a bien eu complot orchestré par certains joueurs afin de le pousser vers la porte de sortie, comme l’avaient crié haut et fort les supporters présents jeudi passé à Bologhine. On laisse entendre que les rapports entre Amer Benali et Charef ne seraient pas au beau fixe. Il sera question pour les membres du conseil d’administration d’avoir des éclaircissements sur l’état d’esprit qui règne au sein de l’équipe et au niveau du staff technique. D’où l’importance de cette réunion qui pourrait mettre à nu certains disfonctionnements dans une équipe plus que jamais minée par les incertitudes.
Charef remonté contre les dirigeants absents face à la JSK
L’absence de tous les dirigeants du Mouloudia n’est pas du tout passée inaperçue. Il est en effet inconcevable que le Mouloudia dispute un Clasico de cette importance sans la présence des responsables du club. De quoi irriter Boualem Charef, très en colère. D’ailleurs, depuis le match contre l’USMBA, Charef n’a plus eu le moindre contact avec son président Hadj Taleb, ce qui est impensable, surtout lorsqu’on est à la tête du club le plus populaire du pays. Cette absence qu’on peu qualifier de fuite en avant met en lumière ce fossé qui existe entre la direction et les joueurs. Il n’y a plus de responsable qui fait le trait d’union entre les plus hautes sphères du club et le vestiaire. Omar Ghrib, durant sa présidence, jouait parfaitement ce rôle en se montrant très proche de ses joueurs et à l’écoute du moindre souci qui pouvait entraver la bonne marche de l’équipe. Hélas, ce n’est plus le cas avec le Mouloudia version Sonatrach, avec des dirigeants en costumes qui ne comprennent apparemment rien à ce sport si complexe.
