Sans surprise aucune, Bracci a dû élaborer le menu du jour sans la présence de huit joueurs. Il s’agit de Zinedine Bensalem et Farid Daoud qui se trouvent en stage à Sidi Moussa avec les U-23, Réda Babouche au repos forcé pour cause de blessure au mollet, Hervé Oussalé qui s’est envolé pour le Burkina Faso, Fawzi Chaouchi qui s’est rendu en France pour se ressourcer, Claude Mobitang qui est en butte à de gros soucis physiques sans oublier Seddik Berradja et Youssef Yanis qui sont, eux aussi, indisponibles.
Babouche poursuit ses soins
Le capitaine mouloudéen, Réda Babouche, poursuit toujours ses soins avec l’objectif de se rétablir de sa blessure au mollet droit contractée contre le Mouloudia de Saïda le 29 octobre dernier.
Douadi a repris
Absent lors des deux précédentes séances d’entraînement, El Eulmi Douadi a réintégré le groupe hier matin. Bien que souffrant d’un léger bobo au genou, l’enfant de Tébessa a pu s’entraîner le plus normalement du monde avec l’ensemble du groupe. C’était aussi l’occasion pour Douadi de s’échanger les congratulations comme le veut la tradition avec ses partenaires qu’ils revoyaient après une semaine de séparation. «Ça fait du bien de retrouver ses partenaires et de reprendre les entraînements avec le groupe», nous dira en substance l’ancienne coqueluche des Khroubis.
Berradja n’a toujours pas réintégré le groupe
Alors qu’il nous avait déclaré dernièrement qu’il allait réintégrer le groupe aujourd’hui, Seddik Berradja a dû prolonger sa période de rééducation qui dure depuis quelques semaines après son ablation du ménisque. L’ex-joueur du MCO devra toutefois se remettre avec le groupe dans les heures qui viennent.
Il reprendra aujourd’hui mais en poursuivant sa rééducation
«Je vais reprendre ce samedi avec mes partenaires tout en poursuivant en parallèle une rééducation qui s’étalera sur deux mois. J’ai dû retarder mon retour aux entraînements à cause du décès de la mère de mon meilleur ami, Allah Yarhamha. Même si je ne serais pas à 100 % de mes moyens, je serais à la disposition du coach pour le derby», nous a déclaré Berradja sur le chemin du retour vers Alger.
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Face à la crise, il s’est rétracté en décidant de ne pas saisir la FIFA, du moins pour le moment
Michel : «Je sais que tôt ou tard je toucherai mes 30.000 euros»
Depuis son départ du club en mars dernier, Alain Michel n’est intervenu que très rarement dans la presse spécialisée. Sachant que le coach français s’était séparé à l’amiable avec les responsables du Mouloudia qui devaient toutefois lui octroyer 30.000 euros en guise de dédommagement. L’ex-entraîneur de Grenoble, qui est actuellement au chômage, sait que tôt au tard il obtiendra son argent jusqu’au dernier centime. «Ecoutez, je ne veux pas rentrer dans une polémique alors que le club se débat dans une grosse crise financière. Personnellement, je ne cherche nullement à enfoncer davantage le club. C’est pour cela que je garde espoir de régler le problème à l’amiable sans passer par la justice. Je ne vous cache pas que je suis en possession de chèques qui sont bien supérieurs aux 30.000 euros que je dois percevoir du Mouloudia. Je rassure tout le monde, pour l’instant je n’ai nullement l’intention de les utiliser pour obtenir gain de cause. Je sais que je peux obtenir bien plus, mais je suis quelqu’un de correct qui ne réclame que son dû, sans plus. En ce qui me concerne, je sais que tôt ou tard je toucherai mon argent. De ce côté, je n’ai aucune crainte», nous a confié Michel.
« Tout ce qui se passe actuellement au club, je l’avais prédit il y a quelques mois »
Malgré son départ du club, Michel est resté en connection avec l’actualité du football algérien et tout particulièrement tout ce qui touche de près ou de loin le Mouloudia. A ce propos, l’ancien entraîneur du Doyen qui connaît parfaitement la maison nous dira : «Vous savez, je suis toujours l’actualité du championnat algérien et du Mouloudia en particulier. Personnellement, je ne suis pas du tout surpris de tout ce remue-ménage qui secoue le club. Tout ce qui arrive au club actuellement, je l’avais prédit il y a de cela quelques mois. Je savais que le club allait tout droit dans le mur en raison du manque d’argent qui est le nerf de la guerre. Au lieu de surfer sur le titre de champion remporté en 2010 pour ramener des investisseurs et se renforcer, l’équipe a perdu tous ses meilleurs joueurs. Le problème au Mouloudia est un problème de structure.»
« Le salut du Mouloudia passe par la venue des investisseurs italiens »
«Même si le club se trouve actuellement dans une situation très alarmante, il y a moyen de s’en sortir. La venue des investisseurs italiens constitue la planche de salut pour le club qui a besoin d’un gros apport financier pour se restructurer et repartir ainsi sur des bases solides. Et ce n’est que de cette manière que le Mouloudia pourra concurrencer le club voisin qui, lui, dispose de moyens colossaux», nous a confié en conclusion Alain Michel qui garde bon espoir de monnayer ses talents dans un club algérien.
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L’OCO à la rescousse du Mouloudia
Devant la détresse du staff technique qui ne parvenait pas à trouver un terrain d’entraînement pour mettre sur pied son plan de préparation durant cette mini trêve, les responsables de l’office olympique ont accepté de dépanner le Mouloudia en permettant au club d’effectuer une séance hier matin à «Hadjout». Ce ne sera qu’un dépannage de très courte durée car tant qu’une convention n’a pas été signée avec l’OCO, le Doyen n’aura pas le droit de disposer à sa guise des infrastructures de l’enceinte olympique.
Les Mouloudéens ont retrouvé, hier matin, le 5-Juillet
Finalement, grâce à la compréhension des responsables de l’OCO, François Bracci s’est évité bien des désagréments en n’étant pas obligé de se rabattre sur la forêt de Bouchaoui. C’est donc hier matin au 5-Juillet que les camarades de Zeddam ont bossé sous le regard attentif du coach corse. Voulant profiter au maximum de ce créneau, Bracci n’a pas du tout ménagé ses joueurs en leur concoctant deux heures de travail intense entre footing, exercices de vitesse et accélération, le tout suivi par un programme tourné vers le volet technico-tactique qui a été ponctué par un match d’application, un neuf contre neuf entre les joueurs
