Décidément, on n’en finit pas avec cette affaire Hadjadj qui continue toujours à faire couler beaucoup d’encre et de salive. Après un dénouement provisoire à l’amiable entre les deux parties, voilà qu’un autre rebondissement vient de se produire. Pour rappel, les deux parties avaient trouvé un accord samedi passé, pour que ce problème soit réglé à l’amiable. C’est ainsi que le joueur a accepté de donner une énième chance aux pensionnaires de la villa de Chéraga.
Il a dû, en effet, céder à la pression de Kamel Longar pour ne pas salir, soi-disant, le Mouloudia devant les tribunaux. Il a été convenu que la direction du club octroie à Fodil Hadjadj la moitié de son argent, dans les trois jours qui suivent. L’autre moitié devait être perçue quelques jours plus tard. Il avait même été décidé que le joueur reprenne le chemin des entraînements le plus normalement du monde. Mais voilà que la direction du club n’a toujours pas tenu ses promesses.
Au moment où nous mettons sous presse, l’affaire n’était toujours pas réglée. Les responsables du vieux club de la capitale n’ont même pas pris attache avec le joueur pour essayer de discuter avec lui. Au cas où il ne percevra pas son dû aujourd’hui, RDV dimanche prochain au tribunal de Baïnem. Le milieu de terrain des Vert et Rouge ne comptent pas lâcher prise.
En effet, selon un de ses proches, dans le cas où Hadjadj ne perçoit pas son argent aujourd’hui, il passera à l’acte dimanche prochain lors de l’audience prévue au tribunal de Baïnem. Autrement dit, les dirigeants du Mouloudia seront confrontés à de gros problèmes, sachant que les comptes du club risqueraient d’être bloqués.
«Si je ne touche pas mon argent aujourd’hui, le tribunal tranchera dimanche»
Alors Fodil, du nouveau concernant votre cas ?
Non, malheureusement. J’attends toujours qu’on m’octroie mon argent. Je suis vraiment déçu, car j’ai prouvé ma bonne fois envers les dirigeants du Mouloudia. Mais eux, ils n’ont pas tenu leur promesse. C’est vraiment désolant. J’ai pourtant donné aux dirigeants une énième chance de régler cette affaire à l’amiable, mais en vain. Que voulez- vous que je vous dise de plus ?
Avez-vous avez discuté avec eux?
Je me demande pourquoi je le ferais-je. On n’a pas pris attache avec moi. Pour vous dire la vérité, aucun dirigeant n’a cherché après moi depuis qu’on a trouvé un terrain d’entente pour régler cette affaire loin de la justice. Je me rends compte qu’ils veulent gagner du temps. Ils n’ont pas été honnêtes avec moi. En tout cas, je ne vais pas me taire.
C’est-à-dire ?
J’irai jusqu’au bout de cette affaire pour récupérer mon bien. Ce n’est pas normal qu’on ne me paye pas, alors que cette affaire date depuis longtemps. Souvenez- vous, c’est depuis le match aller de l’USMA de la saison dernière. Ça fait plus d’une année que je suis en train d’attendre. C’est trop. Il faut que les gens comprennent que traverse une situation très difficile.
On imagine votre déception…
Il y a de quoi être déçu. Moi, j’ai été honnête avec eux. Mais apparemment, il n’y a aucune bonne volonté de leur part pour régler ce problème. Ils sont venus jusque chez moi pour trouver un accord à l’amiable. Ils n’ont même contacté une seconde fois. Moi, je ne peux pas prendre attache avec eux, et maintenant, je sais quoi faire.
Justement, que comptez-vous faire ?
Si je ne perçois pas mon argent d’ici demain (ndlr : entretien réalisé hier), je donne rendez-vous aux dirigeants du club pour dimanche prochain devant le tribunal. Tt cette fois-ci, je ne lâcherai rien du tout. La première fois, c’était à cause de Kamel Longar qui m’a conseillé à ce que l’affaire soit réglée à l’amiable. Devant le tribunal, je demanderai au président de me libérer du Mouloudia, car je ne peux pas travailler avec de tels dirigeants. Moi, j’aime le Mouloudia. La preuve, face à l’USMA, j’étais présent au stade avec mes amis pour suivre mon équipe préférée de près.
