Par Tarek-Che.
«Je suis très déçu de ne pouvoir jouer la C1 avec le Mouloudia»
L’attaquant mouloudéen, Zakaria Haddouche, a dressé au micro d’El Heddaf TV un bilan de ce début de préparation. L’ex-Ententiste affiche dans cet entretien sa frustration de ne pouvoir prendre part avec sa nouvelle équipe à la Ligue des champions.
Tout d’abord, comment se déroule la préparation à Aïn Benian ?
Elle se déroule dans les meilleures conditions, il n’y a rien à dire. Tout est mis à notre disposition pour faire un excellent boulot. Il y a eu la première étape au mois sacré. Maintenant, on aborde la seconde avant de se rendre en France pour un stage crucial de deux semaines. Certes on va poursuivre le travail avec envie et détermination.
On constate que vous vous êtes rapidement adapté à votre nouvelle équipe…
Absolument. Les joueurs et le staff technique ont tout fait pour me mettre à l’aise. Et puis, je connais la plupart des joueurs des fils de bonne famille. Nous avons un groupe soudé qui a envie de bien s’armer pour la saison prochaine qui s’annonce palpitante.
Cela n’arrêtera pas la forte concurrence. Est-ce que cela vous fait peur ou au contraire vous stimule ?
Vous savez, la concurrence ne m’a jamais fait peur. Je sais de quoi je suis capable, et ce que je vaux. La concurrence existe dans tous les clubs. C’est un stimulant qui pousse chacun à se surpasser et s’améliorer pour être ainsi au top. Donc ce sera à moi de faire le nécessaire pour m’imposer en gagnant la confiance du staff technique. C’est pour ça que je dis que ce stage en France sera vital.
Il faut reconnaître qu’il y aura une très forte pression au Mouloudia, plus accentuée par rapport aux autres clubs, notamment Sétif…
Vous savez, la pression, on apprend à faire avec. Dans n’importe quel club, il y a cette pression permanente. A Sétif aussi, il y avait une grosse pression, vu qu’il y a une grande attente car le club joue les premiers rôles. Il n’y a aucun souci, je sais vivre avec cela.
Justement les Chnaoua attendent beaucoup de vous la saison prochaine…
Le Mouloudia possède des milliers de fans. Je leur demande de rester derrière leur équipe jusqu’au bout. Et nous, on fera le nécessaire pour remporter au moins un titre à la fin de la saison. Ce sera notre leitmotiv, c’est aussi pour cela que l’équipe a voulu se renforcer pour être plus performante.
Vous avez tout gagné ou presque à Sétif. Qu’est-ce qui vous a motivé pour venir au Mouloudia ?
C’est vrai que j’ai quitté un grand club qui a toujours trusté les titres chez nous. Mais comme tout le monde le sait, j’ai dû quitter l’Entente pour des raisons familiales.
Le fait de ne pouvoir jouer la C1 avec votre nouveau club doit, on l’imagine, vous frustrer…
C’est très frustrant de ne disputer avec sa nouvelle équipe la compétition la plus prestigieuse du continent africain. Je suis déçu, mais c’est comme ça. A défaut d’être sur le terrain, je serai dans les gradins pour soutenir et encourager mes partenaires et mon équipe.
Il y aura ce stage en France qui se profile à l’horizon avec trois matchs amicaux, notamment contre Bordeaux. C’est important de jouer des matches face à des adversaires de cette envergure…
Il faut savoir que tous les stages sont importants. Même lorsqu’on travaille ici à Alger, c’est vital. Pour ce qui est du regroupement en France, cela est très valorisant de jouer des matches face à des adversaires de ce calibre. Ce qui permettra au staff technique de tester et voir à l’œuvre chacun de nous. Maintenant, à nous de travailler avec le plus grand sérieux et avec abnégation pour faire de ce regroupement une totale réussite.
Pour conclure. Quels sont les favoris de ce Mondial ?
On assiste à des matches de très haut niveau. Mais pour moi, les grands favoris restent le Brésil et l’Allemagne, malgré la défaite de celle-ci contre le Mexique.
