C’est avec diplomatie que Khaled Gourmi a répondu aux propos de son coach Mouassa. L’attaquant de poche refuse qu’on l’accuse d’avoir fait passer son intérêt personnel sur celui de l’équipe. «Je tiens à préciser que j’étais le plus heureux du monde après notre qualification au prochain tour de la coupe de la CAF. Il est vrai que j’aurais aimé prendre part à ce match, mais bon je respecte totalement les choix du coach.»
« J’ai souffert lorsqu’on jouait la relégation, alors ce n’est pas maintenant que je vais me plaindre »
Dans son intervention aux allures d’une plaidoirie, Gourmi évoque les moments très difficiles qu’il avait vécus avec le MCA en 2014. «Il ne faut pas oublier que j’ai souffert avec le club lorsqu’on jouait pour le maintien. Je suis passé par des moments très difficiles. Alors, je ne vais pas me plaindre maintenant tandis que le Mouloudia est en haut de l’affiche. Je suis d’ailleurs revenu au club pour gagner à nouveau des titres avec le Mouloudia. Et je suis l’homme le plus heureux du monde lorsque mon équipe est dans une lutte pour le haut du tableau.»
« Je ne m’attendais pas à vivre une telle situation, mais je ne demande que ma chance comme les autres »
Concernant sa situation actuelle, Gourmi affiche clairement son sens du professionnalisme en estimant qu’il va s’accrocher pour retrouver une place au soleil. «C’est vrai, je reconnais qu’on revenant au Mouloudia je ne m’attendais pas à vivre une telle situation. Je n’ai joué que trente minutes depuis que je suis au club, ce qui est loin de répondre à mes attentes. Je respecte totalement les choix du staff technique. Je vais bosser encore davantage pour inverser la tendance. Je demande seulement qu’on me donne ma chance comme les autres joueurs. A ce moment, je peux vous dire que je ferai tout pour la saisir», nous a confié Gourmi.
« Je vais en France lors des jours de repos et je n’ai manqué qu’une seule séance depuis mon retour »
Accusé de se rendre souvent en France au point de manquer des séances de travail avec ses partenaires, Gourmi se défend en réfutant le fait de remettre en question son sens du professionnalisme. «Je vais en France durant les jours de repos. J’ai dû souvent me rendre là-bas à cause de ma mère qui était malade. Il faut savoir que je n’ai manqué qu’une seule séance d’entraînement depuis mon retour au club», a conclu l’ex-Ententiste.
