En marquant le 2e but de son équipe, Karim Ghazi a exprimé sa joie avec rage, en ôtant le maillot, ce qui lui a valu un carton jaune. A chaud, le demi défensif du MCA revient sur le match.
Un mot sur cette victoire ?
Il n’y a rien à redire sur notre victoire, le score parle de lui-même. On ne s’attendait pas à battre le CSC par un score aussi large. L’essentiel en coupe, c’est de se qualifier.
Des deux équipes que vous retrouverez sur votre chemin, en demi-finale, entre le CRB et l’ESS, laquelle souhaiteriez-vous rencontrer ?
A ce stade de la compétition, on n’a plus de préférence. L’Entente, aussi bien que le CRB, est en train de réaliser un bon parcours en championnat. L’une est leader du championnat et l’autre est bien classée. On sera en face d’une grande équipe. On a négocié jusque-là match par match, on continuera à le faire, pour atteindre la finale.
En 2e mi-temps, le MCA a été dominé par le CSC, comment l’expliquez-vous ?
On avait une avance de deux buts, qu’on se devait de bien gérer. On a beaucoup plus géré notre avance et cherché à éviter d’encaisser. En marquant à des moments très importants dans le match, on avait réussi une bonne opération psychologique. Entre les deux buts, il ne s’est écoulé que cinq minutes et on était proches de la mi-temps.
Et que pensez-vous du rendement de votre adversaire ?
Le score de trois à zéro ne signifie pas que le CSC était faible. On a rencontré une bonne équipe qui s’est créé des occasions et nous a posé des problèmes. On a fait douter notre adversaire parce qu’on a marqué quelques instants avant la mi-temps. La preuve, ils n’ont jamais pu revenir au score.
C’est votre 2e but, et vous l’avez exprimé avec rage, allant jusqu’à prendre le risque d’écoper d’un carton jaune en enlevant votre maillot…
En inscrivant deux buts en première mi-temps, je savais que nous allions gagner ce match.
———–
Chaouchi : «Je suis revenu en deuxième mi-temps pour les Chnaoua»
On avait remarqué à la mi-temps que Djemili était en train de s’échauffer. Le gardien remplaçant du Mouloudia devait-il prendre la place de Chaouchi ? Une question qui méritait d’être posée à l’un ou l’autre des deux gardiens du MCA. Finalement, Chaouchi est revenu sur le terrain. A la fin de la partie, on a voulu en savoir plus et c’est logiquement vers le numéro un de l’équipe que nous sommes allés poser la question. Voici sa réponse : «J’ai subi une opération il y a quelques temps. Et durant le match, j’ai ressenti des douleurs. J’en ai parlé au banc de touche. C’est pour cette raison que Djemili s’est mis à s’échauffer. Durant la mi-temps, dans le vestiaire, j’ai discuté avec le coach. Et on a convenu que je pouvais terminer le match. Je voulais rester sur le terrain pour les nombreux Chnaoua qui ont rempli les gradins du stade 5-Juillet.»
———–
Boulhabib : «Le MCA était plus réaliste»
C’est un dirigeant très déçu que nous avions rencontré à la fin de la rencontre. Mais un dirigeant qui veut miser cette fois sur le championnat. Il nous confie : «Le MCA méritait sa victoire. Il a bien joué. Il était plus réaliste. On a encaissé avant la mi-temps, c’est très dur d’accepter cette élimination. Je suis très déçu. Il reste des matchs en championnat à livrer. On va les jouer tous pour les gagner et améliorer notre classement général.»
———–
Chaouchi retrouve sa place et enflamme le 5-Juillet
Absent lors des deux derniers matches de championnat face au CSC et au MCO, Fawzi Chaouchi a retrouvé, à l’occasion de ce quart de finale, sa place dans les bois. L’enfant de Bordj Menaiel, dès qu’il est entré pour l’échauffement, a enflammé le stade du 5-Juillet qui a scandé son nom. Chaouchi était tout heureux d’avoir fait le nécessaire pour être présent lors de ce match qui fera date dans l’histoire des deux clubs.
Il a créé la panique à la demi-heure de jeu
Suite à un contact assez violent avec Nabil Hemani, Fawzi Chaouchi est resté longtemps allongé sur la pelouse. De quoi créer la panique dans le stade surtout lorsque Houari Djemili est parti pour s’échauffer. Finalement, plus de peur que de mal pour Fawzi qui a repris sa place sous les applaudissements des Chnaoua.
Aksas associé à Bachiri
Auteur d’un match solide en championnat face au CSC, Amine Aksas, à juste titre, a été reconduit par Menad, cette fois en Coupe d’Algérie. Cela nous a offert un duel entre Hemani et Aksas, deux joueurs formés à l’OMR.
L’hystérie de Ghazi
Le deuxième but inscrit par Karim Ghazi, juste avant la pause, a provoqué l’hystérie chez le joueur qui a fêté son but en ôtant le maillot qu’il a failli déchirer. Le joueur, bien évidemment, a écopé d’un carton jaune. Pour les amateurs des statistiques, Ghazi a inscrit à cette occasion son deuxième but de la saison. Le premier, il l’a marqué face à l’Entente de Sétif, en championnat, d’une frappe limpide des 25 mètres.
Et de deux pour Bouguèche !
Hadj Bouguèche a été le déclencheur de ce quart de finale en ouvrant les hostilités à la 41’ d’une tête pleine d’opportunisme. Hier, c’était le deuxième but de Hadj depuis sa venue au club. Le premier, il l’a inscrit en championnat contre l’ASO au stade Mohamed-Boumezrag qui avait permis au Doyen de revenir avec le plein de points de ce périlleux voyage.
Boucherit s’est produit avec un bandage
Lors d’un contact avec Samy Yachir en début de rencontre, Antar Boucherit a reçu un coup à la tête qui l’a fait saigner. Il aura fallu l’intervention du staff médical pour permettre à l’ex-Usmiste de reprendre sa place avec un bandage à la tête.
Bracci présent
François Bracci ne pouvait pas manquer ce match entre deux clubs qu’il a entraînés par le passé. Le coach corse a d’ailleurs rendu une petite visite au CSC, question de voir son ami Roger Lemerre.
Hachoud préféré à Besseghier
Alors qu’on pouvait croire à un retour au premier plan de Abdelkader Besseghier, qui a été excellent face au MCO, finalement, Menad a préféré faire confiance à Abderrahmane Hachoud, qui a dû se rappeler, en voyant tout ce beau monde, la finale de la Coupe d’Algérie qu’il avait remportée la saison dernière face au Chabab de Belouizdad.
Allag retrouve Attafen et Zemiti
Titularisé cette fois-ci face au Mouloudia, le joueur du CSC, Allag, a profité de l’occasion pour saluer Billel Attafen avec lequel il avait fait ses classes au Nasria. Les deux joueurs étaient alors drivés par Farid Zemiti qui était leur mentor.
Griche-Yachir, un duel d’ex-Harrachis
Le défenseur central du CSC, Adlane Griche, s’est souvent retrouvé en duel avec son ex-camarade, Samy Yachir. Les deux joueurs avaient joué ensemble la finale de la Coupe d’Algérie en 2010 sous les couleurs de l’USMH. Hier, les deux éléments ne se sont fait aucun cadeau dans une partie très disputée.
Une banderole à l’effigie de Bouteflika avant le coup d’envoi
Quelques minutes avant le coup d’envoi, une banderole à l’effigie du Président Bouteflika a été présentée aux nombreux supporters. Les Mouloudéens, à leur manière, voulaient fixer rendez-vous au président de la République pour la finale de l’épreuve populaire.
Accolade entre Ghazi et Haimoudi
Au moment de saluer le trio arbitral, Karim Ghazi a, lui, donné l’accolade à Djamel Haimoudi.
16 h, échauffement des Constantinois
Après avoir pris connaissance de l’état de la pelouse, en survêtement, les joueurs du CSC sont entrés à 16 h pour l’échauffement sous les applaudissements nourris des Sanafir, qui contrastaient avec les sifflets des Chnaoua. Griche et les siens se sont tout de suite rendus devant leur galerie pour saluer leurs fans.
Halilhodzic et Korichi présents dans la tribune officielle
Afin de superviser d’éventuels éléments pour les deux sélections nationales, Halilhodzic et Kourichi étaient présents tous deux dans la tribune officielle pour suivre les débats.
Les Chnaoua taquinent le coach des Verts
Dès l’apparition de Vahid Halilhodzic, les Chnaoua l’ont accueilli avec le nom de Chaouchi, question de le taquiner, lui qui a toujours préféré Mbolhi malgré ses bourdes à répétition. A chaque intervention de Chaouchi, le coach bosniaque avait droit à un chant à la gloire du héros d’Oum Dourmane.
Zeddam et Sayeh dans la tribune de presse
Bien que non convoqués pour le match choc, les deux joueurs, Hamza Zeddam et Réda Sayeh, étaient présents dans la tribune de presse. Dès l’apparition de Zeddam, les Chnaoua ont commencé à scander le nom de celui qui avait contribué grandement au septième sacre de son équipe en 2010.
Menad s’est entretenu avec Djaghbala
Comme on l’avait annoncé, Abdelmalek Djaghbala a fait les frais de sa prestation moyenne face au MCO. Le joueur a donc cédé son statut de titulaire à Amine Aksas. Une situation inédite pour Djaghbala qui s’est entretenu lors de la réunion technique avec son coach. Celui-ci a tenu à expliquer les raisons qui l’ont incité à lui préférer Aksas.
Boulemdaïs encore sur le banc
Comme lors du match retour de championnat face au Doyen, Hamza Boulemdaïs, pourtant deuxième meilleur buteur de la Ligue 1, a dû se contenter d’un statut de remplaçant. Tiaiba lui a été, une nouvelle fois, préféré.
20 000 Sanafir ont envahi le stade
Alors qu’un quota de 8 000 places leur a été réservé par la direction du Mouloudia, les Sanafir ont trouvé la parade pour multiplier leur nombre. Ils ont racheté les places au marché noir. C’est ce qui explique la présence de presque 20 000 fans constantinois dans les travées du 5-Juillet. Les Sanafir ont pris place dans le virage sud et dans les gradins supérieurs. Les fans du CSC ont créé, eux aussi, une sacrée ambiance en soutenant leur équipe.
Amroune reste attaché au Mouloudia
Bien qu’il ait quitté le club à l’intersaison, Mohamed Amroune semble toujours attaché à son club formateur. Une heure avant le coup d’envoi, le joueur a fait son apparition après avoir fait un passage au vestiaire. Une présence qui a enflammé les gradins du stade olympique. Pour rappel, il avait participé la veille au premier quart de finale opposant son équipe actuelle, le Nasria, aux Usmistes, qui avait été remporté par les gars de Soustara.
La sécurité en force
Un important dispositif de sécurité a été déployé en dehors et dans l’enceinte olympique. Les forces de police ont tout fait pour canaliser les
70 000 fans présents dans le stade. Il y a eu deux tribunes supérieures qui ont été laissées volontairement vides pour séparer les deux galeries. Même le «flambeau» a été touché par cette mesure de sécurité en laissant un petit espace pour séparer Mouloudéens et Sanafir.
