Après avoir entretenu le suspense, Boualem Charef s’est finalement engagé hier après-midi avec le Mouloudia pour trois saisons. Le désormais ex-entraîneur de l’USMH devra toucher mensuellement un salaire de 170 millions de centimes. L’entraîneur le plus controversé de la Ligue 1 Mobilis aura donc les pleins pouvoirs au niveau du recrutement et concernant la libération des joueurs. Après avoir décroché la coupe d’Algérie avec Fouad Bouali, les pensionnaires de Hydra ont exigé des résultats probants avec d’autres sacres.
En cas de mauvais résultats, une clause prévoit une séparation à l’amiable
Lorsqu’on prend les rênes d’un club comme le Mouloudia qui dispose d’un gros budget, forcément on est tenu par cette obligation de décrocher les titres. Mais au cas où Charef ne donnerait pas satisfaction, une clause dans le contrat stipule clairement qu’il est possible de se séparer à l’amiable sans être dans l’obligation de verser de grosses indemnités. Même Boualem Charef a accepté ce principe qui le fragilise et conforte la position des pensionnaires de Hydra qui ne veulent plus revivre le même scénario avec Alain Geiger lorsqu’il fallait le licencier tout en garantissant son indemnisation.
Il a pris attache avec Gourmi
Face à l’incapacité du club à recruter, Charef semble avoir pris les choses en main en prenant attache avec Khaled Gourmi. Le coach mouloudéen à fait savoir au Franco-Algérien qu’il avait besoin de lui et qu’il œuvrerait dans les meilleures conditions au Mouloudia.
