Après le départ de Mohamed Amine Zemmamouche à l’USMA, Sofiane Azzedine s’était retrouvé promu au rang de gardien numéro un en Ligue des champions. Une aventure inestimable en termes d’expérience et de vécu pour l’enfant de Bordj Menaïel qui disputera dans les prochains jours son dernier match de C1 contre le Wydad de Casablanca.
Cela signifiera aussi la fin d’une période d’euphorie pour le portier mouloudéen qui ne désarme pas pour autant dans la conquête d’une place au soleil malgré la venue au mercato estival de Fawzi Chaouchi. Originaires de Bordj Menaïel, Azzedine et Chaouchi sont comme des frères dans la vie, mais sur le terrain, le premier cité ne compte pas faire de cadeau à son pote de toujours. Le vainqueur de la coupe d’Algérie 2007 avec le Doyen, a bien l’intention de se battre pour glaner un volume de jeu qui réponde plus à ses ambitions. Relégué déjà sur le banc par Merouane Abdouni puis Mohamed Benhamou, Azzedine n’a nullement envie d’abdiquer devant un Chaouchi convalescent.
Azzedine «Chaouchi est plus qu’un frère, mais je me battrai pour gagner mes galons»
En marge du quatrième match de C1 contre l’EST, nous avons pris attache avec Sofiane Azzedine qui nous a clairement défini les objectifs qu’ils comptent atteindre en dépit de la venue de Chaouchi qui ne semble nullement le troubler malgré la qualité et la renommée du héros d’Oum Dourman.
Après le match contre l’EST, il vous restera une rencontre de C1 face au Wydad de Casablanca avant de perdre votre statut de numéro un. Que vous inspire cette situation ?
Ecoutez, c’est une expérience très enrichissante que de disputer une phase de poule de Ligue des champions contre de grosses cylindrées du continent. J’ai essayé de savourer chaque moment même si tout n’a pas été facile avec cette période de transition qui nous a été fatale.
C’est-à-dire ?
Ce n’est pas du tout facile de jouer une compétition aussi relevée sans préparation ni travail foncier. C’est ce qui a posé problème. Mais nous avons essayé tant bien que mal de faire bonne figure en dépit de tous les soucis que nous avons connus.
Après le dernier match contre le WAC, vous allez devoir céder votre place à Chaouchi qui sera sans conteste le numéro un. Quels sont vos rapports avec lui ?
Ils sont vraiment au beau fixe. Le fait d’être de la même région fait que nous sommes comme des frères. Il n’y a aucun souci de ce côté-là. On a toujours eu de très bonnes relations, que ce soit sur le terrain ou en dehors.
Cela veut-il dire que vous abdiquez dans la quête de cette place de titulaire ?
Pas du tout. Je n’ai jamais dit ça. Chaouchi est un très grand gardien, peut-être le meilleur à son poste en Algérie, mais cela ne veut pas dire que je vais lui laisser le champ libre. J’ai à présent trente ans, j’ai accumulé assez d’expérience depuis cette coupe d’Algérie remporté en 2007 avec le Mouloudia. Je suis en train de m’améliorer au fil des matches. A partir de là, je me sens capable de titiller Chaouchi.
Et pourtant le fait d’être relégué au second plan contre la JSK démontre la volonté du staff technique de hisser Chaouchi au statut de numéro un…
Parlons-en de ce match. Je pouvais facilement le jouer, mais le staff technique m’avait précisé qu’il ne fallait pas prendre de risque du fait que quelques jours plus tard il y avait ce match de C1 contre l’Espérance. Et donc la moindre blessure aurait pu être préjudiciable à l’équipe. J’ai complètement adhéré à cette idée car il était logique de ne pas prendre de risque.
Vous paraissez optimiste face à ce défi de taille qui vous attend…
Ceux qui me connaissent savent que je suis un homme qui aime les défis. Maintenant, je vais me surpasser et suer pour gagner ma place. Bien que nous soyons comme des frères, Chaouchi et moi sommes aussi des professionnels qui doivent faire la part des choses. A l’entraînement, je ne lâcherai rien. Je me donnerai à fond avec l’objectif et la ferme détermination de m’imposer, c’est aussi simple que cela. Cette concurrence ne pourra qu’être bénéfique à l’équipe car cela va nous inciter à nous surpasser pour gagner la confiance de l’entraîneur, qui est très exigeant sur ce plan-là.
Tifour se fournit en équipements pédagogiques chez Moundji
Connu dans le milieu du sport de haut niveau, l’ancien joueur, Moundji, a su réussir sa reconversion dans le monde des affaires après sa carrière de footballeur. Possédant une boîte qui gère les affaires du sport, Abdelhalim Tifour a profité de sa rencontre avec Moundji pour faire une commande d’équipement pédagogique dernier cri spécifique aux entraînements des gardiens de but pour une somme estimée à 22 millions de centimes. Se démarquer de ses confrères avec l’achat des équipements high-tech et les stages de recyclage constitue l’un des grands secrets de Tifour qui veut toujours être à la page. Son nouveau challenge sera de faire retrouver à Chaouchi sa place en équipe nationale tout en maintenant Sofiane Azzedine dans une forme optimale.
Les négociations avec l’USMA se poursuivent
A ce jour, l’accord verbal trouvé entre la direction de l’USMA et les dirigeants du Mouloudia relatif à la domiciliation du Doyen à Bologhine, n’a toujours pas été traduit par la signature d’une convention entre les deux parties. Au niveau de la LNFP, aucune demande officielle y afférente n’est parvenue de la part du vieux club de la capitale, même si le premier responsable de l’USMA, en l’occurrence Ali Haddad, a rassuré Kerbadj à ce sujet. En effet, les négociations entamées depuis quelques jours sont toujours en cours, sans pour autant trouver un accord définitif. Les responsables du MCA tiennent à signer une convention en bonne et due forme, et il ne veulent en aucun cas que le scénario des précédentes saisons se répète. Lorsqu’on sait que le Mouloudia a choisi de jouer toutes ses rencontres cette saison à Bologhine.
L’USMA veut des garanties
Du côté usmiste et même si on se montre souple lors des négociations, il n’en demeure pas moins qu’on exige des garanties financières, en cas de dégâts matériels causés par la galerie du MCA. Une source digne de foi nous a confié que les deux parties vont se pencher sur ce sujet, à travers la convention qui sera bientôt signée. L’organisation, le jour des matchs, et l’utilisation des infrastructures du stade feront aussi l’objet de discussions. Toutefois, le Mouloudia n’a aucune intention d’avoir recours aux nouvelles infrastructures du stade, il se contentera d’utiliser les anciens vestiaires situés au dessus du virage.
Une réunion est prévue ce mardi entre les deux parties
Si au Mouloudia on ne se précipite pas pour la signature de la convention, c’est pour la simple raison que le prochain match du Doyen à domicile face à l’ESS sera reporté en raison de la participation du MCA à la Ligue des champions. Par la suite, l’équipe sera appelée à effectuer un déplacement à Constantine, avant de jouer le derby face au NAHD pour le compte de la quatrième journée du championnat. Ainsi le MCA ne jouera donc à domicile qu’à partir du mois d’octobre prochain, c’est pour cette raison que les pensionnaires de Cheraga veulent prendre le temps nécessaire afin de bien négocier tous les points de la convention. Une réunion est prévue ce mardi entre les dirigeants des deux équipes, pour poursuivre les négociations et examiner tous les points afin de trouver un accord définitif, et qui sera suivi dans les jours à venir par la signature d’une convention.
Le MCA mettra en vente deux types d’abonnement
Lors des négociations, la direction compte avoir l’aval de l’USMA pour mettre en vente des cartes d’abonnement annuelles pour la tribune officielle, dont le nombre est limité à quatre-vingt-trois places et le prix fixé à trois millions de centimes, alors qu’au niveau de la tribune d’honneur le prix de la carte d’abonnement est réduit de moitié. Cette initiative prise par la direction du MCA vise à supprimer les invitations qui créent souvent des polémiques. Toutefois, la réussite de cette opération est tributaire de l’engouement des supporters pour l’achat des cartes d’abonnement, lorsqu’on sait que les Chnaoua ont montré une réelle indifférence ces deux dernières saisons.
Tension entre le Mouloudia et l’EST
Lors de la réunion technique, la veille du match, au siège du club espérantiste, les responsables du Mouloudia se sont accrochés verbalement avec leurs homologues tunisiens. Les conditions d’hébergement et la question des quotas, qui n’a pas été respectée par les dirigeants de l’EST, ont été autant de raisons qui ont mis en rogne les dirigeants mouloudéens. Et ils n’ont pas hésité à le faire savoir haut et fort aux responsables de la CAF.
Le Mouloudia refuse l’invitation des Tunisiens
Pour se faire pardonner, les dirigeants de l’EST ont lancé une invitation aux Mouloudéens, pour une collation afin de se réconcilier. Une manœuvre qui n’a pas eu d’écho favorable auprès de la délégation du Doyen qui a décidé de ne pas donner suite à cette invitation. La direction espérantiste voulait offrir une collation aux Mouloudéens quelques heures avant leur retour au pays.