Absent la veille en raison d’un petit bobo à une cheville, Nacim Bouchema a rassuré le staff technique en se remettant hier matin au travail avec le groupe. Le demi-défensif mouloudéen estime que son équipe doit outrepasser la déception de la défaite contre l’USMH pour se concentrer sur les trois rencontres en retard contre l’USMB, le MCS et la JSK.
Absent lors de la reprise, beaucoup s’inquiètent et s’interrogent sur votre participation au match contre Blida qui vient d’être reporté …
Je tiens à rassurer tout le monde que je me sens bien. C’est par prudence que j’ai fait l’impasse sur la séance de mercredi, car j’avais un petit bobo à la cheville. Mais comme vous le constatez, je me suis remis au travail avec le groupe sans le moindre souci.
Avant de parler de vos prochains matchs, on voudrait comprendre cette défaite concédée face à l’USMH, alors que vous étiez en supériorité numérique …

C’est simple, on est passés à côté de notre sujet. Cela peut arriver même aux meilleures équipes du monde. La pression et l’ambiance de feu qui ont caractérisé ce stade de Lavigerie est pour beaucoup dans notre échec. Mais bon, on ne va pas refaire le match. Il faut tourner la page et songer à nos prochaines rencontres.
Un mot sur le report du match contre l’USMB qui était programmé pour ce samedi ?
Je ne vous cache pas que ce report nous arrange, car nous sommes dans une situation assez délicate avec plusieurs cadres blessés. Maintenant, nous allons nous préparer comme il se doit pour le match de mardi, face au MCS. Malgré ce report, les choses n’ont pas changé pour nous. On doit battre le Mouloudia de Saïda pour rester vivants.
Mais le fait de jouer ce match contre Blida à Koléa aurait été une situation avantageuse pour vous, surtout que c’est l’USMB qui reçoit…
Il faut savoir que le fait de jouer ce match à Koléa ou à Tchaker ne change strictement rien à notre situation. Il nous faut les trois points pour rétablir un peu la situation, surtout que nous avons deux autres matchs à jouer à domicile. Même si nous allions jouer sur un terrain neutre, il fallait présenter une équipe compétitive pour essayer de battre Blida. Et avec autant de blessés, il était très difficile pour le staff technique de mettre sur pied une équipe sans prendre le risque de saturer les joueurs.
Votre partenaire à la récupération, Daoud, était forfait pour ce match contre Blida. Alors que Koudri devait faire son retour de suspension. Avec ce report, il faudra que Daoud se rétablisse pour le rendez-vous contre Saïda surtout que le groupe est handicapé par les absences de Besseghier et Sofiane…
Daoud est un élément très important dans notre dispositif défensif. Il faudra à tout prix le récupérer pour ce match, qui verra le retour de Chichou.
Etes-vous conscient qu’en cas d’une nouvelle défaite vous risquez de vous retrouver dans une situation très embarrassante ?
On le sait tous. Maintenant, c’est à nous de faire preuve d’un mental à toute épreuve pour renverser la vapeur et cela doit commencer contre Saida.
Le fait d’affronter une équipe de Saida qui joue les premiers rôles rend votre mission encore plus difficile…
Vu notre position et celle de Saida on peut considérer que c’est un match à six points. C’est dire la pression qui entourera cette rencontre.
Le fait de jouer trois matchs en l’espace d’une semaine ne risque-t-il pas d’user vos organismes déjà mis à rude épreuve ?
On n’a pas le choix. On savait qu’on allait avoir droit à un programme démentiel. Le plus dur pour nous, ce n’est le fait d’enchaîner les matchs à un rythme effréné mais plutôt parce qu’on doit gérer ce calendrier avec un effectif très réduit. Il ne se passe un jour sans qu’on ne déplore des blessés. On n’a vraiment pas de chance depuis le début du championnat, nous sommes poursuivis par une guigne qui nous colle à la peau.