Auteur comme à son habitude d’un match solide, Redouane Bachiri a constitué avec Aksas une muraille infranchissable pour les attaquants du CSC. L’ex-Béjaoui rassure les Chnaoua en promettant une victoire en Coupe face au Chabab de Constantine.
Vous avez dû pousser un soupir de soulagement au coup de sifflet final après un match très intense sur le plan physique…
Sans que le match n’atteigne des sommets techniques, il y avait beaucoup d’intensité et d’engagement physique. Et il fallait répondre présent dans ce secteur du jeu pour mettre en difficulté notre adversaire. C’est ce qu’on s’est appliqués à faire. Certains pensent que le CSC a très mal joué. Moi je pense que c’est nous, avec notre tactique, qui avons gêné le Chabab qui n’a jamais pu développer son jeu habituel.
Cela dit, vous avez été fortement bousculé par Tiaïba qui avait failli ouvrir la marque après avoir pris le dessus sur vous…
Au moment de dégager le ballon, Tiaïba m’a déséquilibré. C’est ce qui lui a permis de se présenter seul face à Djemili. L’arbitre aurait dû siffler une faute, mais fort heureusement, le tir de Tiaïba est parti dans les décors.
Cette faute vous a attiré les remontrances de votre coach dans le vestiaire…
Effectivement. Mais j’ai dit au coach que j’ai été victime d’une faute flagrante qui n’a pas été sifflée. Le coach m’a demandé d’être plus vigilant pour éviter de me retrouver dans une situation similaire.
Comment a été cette nouvelle association avec Amine Aksas ?
Il n’y a pas de problème. Je m’entends à merveille avec Aksas. J’estime que pour une première association, nous avons été irréprochables. Et puis il faut reconnaître que le fait que les joueurs du CSC aient usé de longues balles nous a facilité la tâche. Aksas et moi, on s’est régalés dans les duels aériens.
Comment avez-vous vécu cette folle ambiance dans ce stade Hamlaoui en effervescence ?
Il y avait une très grosse pression. C’est peut-être aussi cela qui a tétanisé les joueurs du CSC. Mais c’est extraordinaire de jouer dans une telle ambiance. Je remercie les Sanafir pour leur fair-play car ils se sont contentés de soutenir leur équipe sans le moindre acte de violence alors que le stade affichait complet.
Ce bon point de pris aura certainement un impact positif au moment d’affronter de nouveau le CSC en Coupe d’Algérie au stade du 5-Juillet…
Ce sera un tout autre match avec d’autres données. Mais c’est sûr que le fait d’avoir tenu en échec les Constantinois dans à Hamlaoui ne pourra que nous booster. Chez nous, devant notre public, la qualification ne devrait pas nous échapper.
Mais avant de parler de la Coupe, il y a ce match de championnat contre le MCO que vous devez parfaitement bien négocier…
Vous savez, nous attaquons la ligne droite. Il n’y aura aucun calcul à faire. Nous devons nous imposer pour éventuellement revenir sur l’USMH au classement. Battre le MCO ne sera pas chose facile car notre futur adversaire lutte pour sauver sa tête en Ligue 1.
Bouhraoua : «Je n’ai jamais signé un chèque à Bouchema qui avait conclu avec le CSA»
L’ancien président du conseil d’administration de la SSPA, Abdelkader Bouhraoua, n’a pas pu rester muet face aux accusations dont il a fait l’objet ces dernières heures. Rendu coupable d’avoir signé un chèque sans provision à Nacim Bouchema qui aurait décidé de passer à l’action pour être rétabli dans ses droits, Bouhraoua s’est inscrit en faux contre toutes ces accusations. «Tout ce qui se dit n’est que pur mensonge car je n’ai jamais signé le moindre chèque à Bouchema. D’ailleurs, je ne pouvais le faire dans la mesure où Bouchema avait alors conclu avec les responsables du CSA qui avait à cette époque le pouvoir de décision. Bouchema ne pouvait donc être en possession d’un chèque certifié de ma part. Et puis, il y a les responsables de Sonatrach qui ont décortiqué les comptes et la gestion du club. A partir de là, je ne vais certainement pas rester les bras croisés, j’attaquerai en justice tout ceux qui porteront préjudice à mon intégrité morale», a lancé Bouhraoua.
Ghrib : «Oui j’ai pris attache avec Ayoub Ferhat»
A la fin de la rencontre face au CSC, Omar Ghrib nous a confirmé avoir pris attache avec le jeune et talentueux milieu de terrain du Chabab de Constantine, Ayoub Ferhat, qui ne semble plus faire partie des projets de Roger Lemerre. «Oui, je reconnais avoir pris attache avec le jeune Ayoub Ferhat. Je connais le joueur depuis cinq ans et je sais qu’il a de très grandes qualités, mais par respect pour le CSC, on attendra la fin de la saison pour voir ce qu’il y a lieu de faire.»
Ghrib-Zeddam, rencontre cet après-midi pour une explication à bâtons rompus
Refusant d’anticiper les événements après la sortie médiatique de Hamza Zeddam, qui avait accusé Djamel Menad de verser dans le favoritisme, provoquant une cassure dans le vestiaire, Omar Ghrib a prévu de s’entretenir avec son joueur. Un rendez-vous est prévu cet après-midi au siège du club au cours duquel Ghrib veut avoir une explication avec le défenseur qui tient mordicus à son envie de partir à la fin de la saison. C’est à l’issue de cette entrevue que Ghrib devra prendre les décisions qui s’imposent. «Je ne peux me prononcer tant que je n’ai pas discuté avec Zeddam», nous a dit le responsable de section.
L’amnésie mouloudéenne qui fait tant mal à Zeddam
Après cinq ans de bons et loyaux services sans le moindre accroc, Hamza Zeddam se trouve depuis quelques jours mis à l’écart par son entraîneur, Djamel Menad. Zeddam touché dans son amour-propre n’a pas hésité à fustiger son coach pour défendre sa cause. Outré par la sortie médiatique du joueur, staff technique et dirigeants se sont indignés contre l’attitude du vice-capitaine mouloudéen qui n’est pourtant pas le premier ni le dernier à avoir critiqué sévèrement les choix de son entraîneur. Sans vouloir citer de noms, depuis le début de la saison, plusieurs éléments en colère ont été virulents avec Menad. Et pourtant, ces joueurs n’ont jamais été inquiétés par la direction du club. Il aura suffi que Zeddam hausse le ton pour la seconde fois depuis qu’il est au club pour que l’on passe à l’action. Côté mouloudéen, on semble touché par l’amnésie car on oublie les performances et les sacrifices du joueur tout au long de son parcours sous les couleurs du Doyen. Recordman absolu avec 34 titularisations lors de la saison du septième sacre en 2009-2010 sans sortir une seule seconde, Zeddam avait été élevé au rang de héros lorsqu’il avait planté une banderille assassine à l’USMA à Bologhine en 2011 avant de récidiver quelques mois plus tard au
5-Juillet. Zeddam a dû consentir de gros sacrifices quitte à mettre son intégrité physique en danger. Lorsque l’enfant de Constantine s’était fracturé le nez en septembre 2009, la panique avait alors envahi Alain Michel. Et c’est avec un masque en carbone que Zeddam avait affronté le NAHD le 21 septembre 2009 au stade du 5-Juillet avec une victoire au bout sur un but de Derrag. Ce soir-là, Zeddam avait dû se défaire de son masque de «Zorro» après avoir reçu le cuir en plein visage. Qui aurait cru que, quatre saisons plus tard, Zeddam deviendrait indésirable au Mouloudia ? Depuis sa venue au club en 2008, Zeddam n’a eu qu’une seule fois des problèmes avec son entraîneur. C’était avec Zekri qui a su par la suite tirer le meilleur de son défenseur. Les Fabbro, Bracci, Michel, Benchikha, Meguellati, Bouhellal, Bira, Liewig et Rabier, pour ne citer que ceux-là, ont tous bossé sans le moindre accroc avec Zeddam connu pour être un joueur professionnel qui a toujours œuvré dans l’intérêt du collectif. Désormais, l’avenir de Zeddam au Mouloudia s’inscrit en pointillés car tout le monde au club semble touché par cette amnésie qui l’affecte tant et l’incite à changer d’air à la fin de la saison.
Il était absent lors de la reprise
Se trouvant actuellement dans sa ville natale de Constantine, Hamza Zeddam a dû faire l’impasse sur la reprise des entraînements qui a eu lieu hier après-midi. Resté auprès de sa mère malade, Zeddam devrait réintégrer aujourd’hui le groupe à l’annexe du 5-Juillet.
