«A nous d’aider le groupe pour éviter de tomber dans les pièges qui nous serons tendus par notre adversaire.»
L’un des seuls rescapés du match de Coupe d’Afrique contre Kwara United, Réda Babouche, estime que son équipe a beaucoup mûri depuis et qu’elle a les atouts pour réussir un coup d’éclat en République centrafricaine, là même où les Verts avaient chuté au mois d’octobre dernier.
Alors Réda, vous êtes sur le point de vous envoler à destination de Bangui. Comment vous sentez-vous à quelques heures de ce rendez-vous africain ?
Nous sommes dans les meilleures dispositions psychologiques pour disputer ce match de Ligue des champions face au Réal de Bangui. Nous avons profité de cette période de repos pour bien préparer cette affiche.
Avez-vous quelques appréhensions avant d’aborder cette rencontre ?
On a toujours quelques appréhensions car les matchs de Coupe d’Afrique ont un cachet assez particulier. Quand on joue en Afrique, on ne sait jamais à quoi s’attendre.
Le fait que Zemmamouche soit avec vous doit être rassurant pour votre équipe…
Absolument. Mais il y a aucun souci (Sourire) j’aurai fait gardien de but comme contre Kwara United. Ce jour-là, après l’expulsion de Abdouni, j’ai gardé la cage car on n’avait plus le droit au changement. Et j’ai réussi à garder ma cage vierge lors des dix dernières minutes du match.
Justement, vous êtes l’un des derniers rescapés de ce match au cours duquel pas moins de six joueurs ont été suspendus ?
J’avoue que nous avions vécu ce jour-là un véritable cauchemar. Six joueurs suspendus et une défaite sur le score de 3 à 0. Pourtant, au match retour à Benhaddad, nous sommes parvenus à refaire notre retard mais nous avons failli lors de la série des tirs au but.
Donc, pas question cette fois de commettre les mêmes erreurs surtout que votre groupe est composé d’éléments qui manquent d’expérience au niveau continental…
Bon, il y a Zemmamouche, Harkat, Besseghier, Zeddam et moi-même qui avons cette expérience. A nous d’aider le groupe pour éviter de tomber dans les pièges qui nous serons tendus par notre adversaire.
Quelle la première consigne que vous donneriez à vos partenaires ?
C’est de garder son sang froid en toutes circonstances, et surtout ne pas contester les décisions de l’arbitre car si nous rentrons dans ce piège on ne va plus s’en sortir. C’est ce qui nous avait joué un mauvais tour contre Kwara United.
Le fait que les Verts aient perdu en République centrafricaine peut-il constituer un avantage psychologique pour votre adversaire ?
C’est sûr que cette défaite inattendue de la sélection nationale ne pourra que booster notre adversaire. Mais, vous savez un match ne ressemble jamais à un autre. Il faudra être très vigilant pour ne pas se faire piéger.
Que connaissez-vous au juste de cette équipe du Réal de Bangui ?
On ne sait pratiquement rien de cette équipe. Mais on a appris qu’elle compte des internationaux qui faisaient partie de la formation qui a battu la sélection nationale au mois d’octobre dernier.
Ne craignez-vous pas l’hostilité des supporters locaux ?
Ce qu’on craint c’est le taux d’humidité qui est très élevé. Il faudra être costaud pour aller chercher un bon résultat là-bas. Nous n’allons pas faire un si long voyage pour revenir bredouilles.
La défaite concédée contre le Club Africain a dû vous servir de leçon…
Tout à fait. C’est à travers nos défaites qu’on progresse. Il faut réussir un bon résultat à Bangui. Pas question pour nous de perdre cette rencontre. Et, croyez-moi, nous irons avec l’ambition de s’imposer et donc on ne va pas se contenter de défendre.
Quelles sont vos objectifs dans cette compétition ?
C’est simple, on va tout faire pour atteindre la phase des poules. C’est notre objectif majeur. A nous de faire en sorte que ce match tourne en notre faveur.
En l’absence de Bedbouda, vous allez retrouver votre poste d’arrière gauche. Qu’en pensez-vous ?
Il n’y a pas de problème, je jouerai là où le coach me demandera de le faire.