Blessé au coude, Réda Babouche devra entamer un travail spécifique axé sur de longue séance de footing question de rester bien en jambe. Et puisque son hématome au niveau du coude gauche s’est résorbé, le capitaine mouloudéen devra réintégrer le groupe, ce jeudi, avec l’objectif d’être opérationnel pour le déplacement à Chlef.
«Je serai d’attaque pour ce match»
On imagine que vous êtes un peu stressé a à l’idée de rater ce match contre l’ASO qui se profile à l’horizon.
C’est sûr que j’avais des craintes lorsque j’ai contracté ma blessure, car ce n’est jamais facile de quitter ses partenaires en plein match et, surtout, lorsqu’il s’agit d’un derby face à l’USMA de surcroît. J’ai passé une échographie qui a révélé un écrasement au niveau de l’avant-bras gauche. A présent que l’hématome s’est résorbé, ma participation au match face à l’ASO est plus que jamais d’actualité.
Quand comptez-vous reprendre les entraînements ?
Je vais suivre un travail spécifique durant trois jours. Et ce n’est que jeudi que je vais réintégrer le groupe.
Est-ce que vous serez d’attaque pour le prochain match de championnat ?
Incha Allah, oui. Je suis très optimiste. D’ailleurs, je rassure tous les Chnaoua : je serai d’attaque pour ce déplacement à Chlef.
Revenons un peu à ce derby face à l’USMA. Après votre sortie, vous avez dû suivre sur les nerfs la suite des événements…
Je ne vous le fais pas dire. Ce n’est pas du tout la même chose. Je préfère de loin être sur le terrain que sur le banc. C’est plus stressant de suivre le match. On a le sentiment d’être impuissance qui nous envahit. Je peux vous dire que j’étais aux anges lorsque Djallit a marqué le but. C’était important pour nous de gagner cette rencontre, surtout après les deux défaites que nous avons concédées contre le WAT et JSS.
On a constaté que le Mouloudia n’est jamais aussi redoutable que lorsqu’il est acculé dans ses derniers retranchements.
Je suis tout à fait d’accord avec vous. Nous avons perdu deux fois contre l’USMA parce qu’on était les favoris. Mais dès lors que nous sommes dans la crise et minés par les incertitudes, on arrive à chaque fois à surprendre nos adversaires. Et c’est souvent le cas face à l’USMA. Apparemment, on sort nos meilleurs matches lorsqu’on est soumis à une très grosse pression.
Ne craignez-vous pas, justement, de vivre une désillusion contre l’ASO qui est actuellement dans le creux de la vague ?
Nous allons préparer ce déplacement avec minutie. Après cette victoire que nous avons obtenue, nous devons confirmer cette embellie contre Chlef. On sait que ce match ne sera pas de tout repos pour nous, mais il faudra tout faire pour revenir avec un très bon résultat de Chlef où il n’est jamais facile de gagner.
Vous gardez un mauvais souvenir de cette équipe de l’ASO avec le penalty manqué lors du match aller au stade du 5-Juillet ?
Je ne pourrais jamais oublier ce match. C’est bizarre : je n’ai raté que trois penalties dans ma carrière mais on ne se rappelle que de mes ratages. Ce serait bien de gagner pour effacer l’épisode du match aller. Et si nous abordons la rencontre avec la même mentalité et le même état d’esprit que face à l’USMA, on mettra toutes les chances de nos côtés.
En tant qu’ex-international, qu’avez-vous à dire sur le parcours des Verts en Afrique du Sud ?
Je suis comme tous les Algériens abattus par le parcours de notre Equipe nationale. C’est le sélectionneur Halilhodzic qui est responsable de cette débâcle. C’est lui qui a choisi les joueurs pour ensuite leur reprocher d’avoir manqué d’expérience. Il a laissé des joueurs de métier comme Abdoun, Djabbour, Belhadj et Ziani pour, ensuite, remettre en question les qualités de son groupe. Je voudrais rajouter une autre chose…
Allez-y…
C’est une insulte pour tous les gardiens de notre pays de faire jouer Mbolhi qui est sans club. Prendre le risque de faire confiance à un portier lorsqu’il est sans équipe est une erreur fatale. Halilhodzic doit assumer ses responsabilités surtout lorsqu’on voit une équipe comme le Cap-Vert, qui manque de repères sur la scène internationale, atteindre les quarts de finale pour sa première participation.
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Le MCA a porté chance au Vitesse Arnhem qui a battu l’Ajax Amsterdam
Battu sur la plus petite des marges par Vitesse Arnhem lors du second match test disputé lors du stage en Espagne, le Mouloudia avait, par la suite, fait les frais de cette débauche d’énergie déployée face à la formation hollandaise. Les défaites essuyées face au WAT et à la JSS avaient soulevé moult interrogation auprès des Chnaoua qui commençaient à douter du travail accompli en terre ibérique. Finalement, les Chnaoua peuvent se rassurer en jetant un coup d’œil sur la performance de Vitesse Arnhem qui a battu, avant-hier, le grand Ajax Amsterdam sur le score 3 à 2 pour le compte de la première journée de la phase retour. Janssen, Van Aanholt et Ibarra, qui ont tous joué face au MCA, étaient les héros du jour. A cela, il faut ajouter Kashia, Kalas, Van Ginkel, De Lima Reis, Kakuta, Van Der Heijden et Havennar qui ont tous étaient alignés d’entrer face au Doyen. C’est dire le calibre et la qualité de l’adversaire qui avait affronté le Mouloudia, le vendredi 11 janvier, à Campo Amor. Cette victoire permet à Arnhem de se hisser à la quatrième place juste devant Feyenoord Rotterdam.
Une reprise des classes dans la très bonne humeur
Après le repos du guerrier, les Mouloudéens ont repris, hier après-midi, le chemin des entraînements à l’annexe du 5-Juillet. C’est sous une journée ensoleillée que les camarades de Zeddam se sont remis au boulot loin des nuages qui se sont amoncelés sur leurs têtes après un début de phase retour poussif. La tempête a laissé, donc, place au beau temps pour des Mouloudéens qui étaient à l’heure de la mobilisation générale. Tout pour aborder le prochain rendez-vous face à l’ASO sous le signe de la confirmation.
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Les Chnaoua relancent le débat sur le retour de Chaouchi chez les Verts
Depuis la deuxième défaite concédée par les Verts face au Togo, les amateurs de la balle ronde et les Chnaoua tout particulièrement réclament avec force le retour de Fawzi Chaouchi en sélection nationale. Après ce fiasco vécu en Afrique du Sud, beaucoup ont regretté l’absence de Chaouchi lequel, avec son vécu et son expérience, aurait pu apporter un plus à une Equipe nationale complètement à l’agonie. Et que dire des performances de Raïs Mbolhi qui n’a pas réussi un seul arrêt décisif depuis le début de la compétition relançant ainsi le débat sur la nécessité et l’intérêt de faire encore confiance à un portier qui est sans club. Très régulier depuis le début de la saison, Chaouchi a disputé toutes les rencontres de son équipe, soit vingt matches. Il est l’élément le plus utilisé de son équipe, ce qui démontré de l’état d’esprit du natif de Bordj Menaïel qui a été, encore une fois, irréprochable dans son duel à distance avec le portier de l’USMA, Zemmamouche. Alors jusqu’à quand on va ignorer Chaouchi qui a retrouvé cette année toute sa verve d’Oum Dourmane ?
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Les Mouloudéens redeviennent les «rois» de la capitale
Il n’y a pas si longtemps, le Mouloudia régnait en maître sur les clubs de la capitale. Invaincu durant plus de trois saisons face aux formations algéroises, on dénombrait sur les doigts d’une seule main les derbies perdus par le Doyen. Après avoir enchaîné une quarantaine de derbies sans subir le moindre revers, le premier club à avoir mis fin à cette invincibilité n’était autre que le Chabab de Belouizdad qui avait pris le dessus sur les Vert et Rouge le 23 octobre 2010 au stade du 20-Août. L’USMH emboîtera le pas aux Belouizdadis en s’imposant dans leur antre de Mohammadia le 15 février 2011. Deux défaites qui seront suivies par deux autres revers face à l’USMA au stade du 5-Juillet. Mais depuis le début de la saison, le vieux club algérois veut se forger de nouveau le costume de roi de la capitale. Tenu en échec par le Chabab de Belouizdad au match aller sur un score vierge, le Doyen se fera battre par l’USMA avant de se rebeller contre l’USMH sur une banderille salvatrice de Mustapha Djallit. En totalisant quatre points, le MCA a terminé juste derrière l’USMA qui, elle, est parvenue à engranger cinq unités. Mais depuis le week-end dernier marqué par cette victoire du MCA sur l’USMA, les hommes de Menad ont repris leur bien en redevenant les «rois» de la capitale avec sept points dans leur escarcelle. Même si ce titre ne va certainement pas chambouler le classement général toujours dominé par les Ententistes, il n’en demeure pas moins qu’il est hautement symbolique pour les dirigeants du club, et les Chnaoua qui veulent voir leurs protégés régner en maîtres sur les autres formations algéroises. Le fait de prendre le dessus sur les gars de Soustara ouvrira l’appétit aux Mouloudéens qui voudront réussir le grand chelem en battant le Chabab et l’USMH. Une performance qu’aucun club du Centre n’est parvenue à réaliser, démontrant ainsi toute la difficulté d’enchaîner les victoires lors des derbies. Et c’est justement ce facteur qui pénalise les formations du Centre à rivaliser pour le titre car, souvent, ce sont les derbies perdus en cours de route qui pénalisent les équipes de la capitale comme ce fut le cas pour l’USMA lors de l’exercice précédent. Et pour être champion, une seule équation s’impose. Faire le plein de points contre les équipes voisines, ce qui est loin d’être une mince affaire. Même le Mouloudia, qui était souverain en 2010, n’avait pas réussi le grand chelem puisqu’il a été accroché une fois par l’USMH, le CRB et l’USMA. Pour l’instant, le plus important pour les Vert et Rouge, c’est de confirmer cette embellie contre l’ASO en attendant le prochain rendez-vous face au CRB prévu dans trois journées.