Au début de la saison, Boualem Charef avait fait des pieds et des mains pour recruter Ibrahima Sylla, pourtant sous contrat avec l’USMH. Finalement, les responsables harrachis ont su tirer profit de la situation en réclamant une prime d’indemnité pour libérer l’attaquant. On croyait alors que le Mouloudia avait fait la bonne affaire. Mais en réalité, le club allait recruter sur ordre de Charef un joueur tout juste moyen qui n’a pas du tout l’envergure pour porter le maillot d’un club comme le Mouloudia. Avant-hier contre l’USMH, alors que le Mouloudia dominait les débats, Sylla, sur un service de Karaoui, avait toute latitude pour mettre le cuir au fond des filets. Mais le Guinéen n’a pas trouvé mieux que d’envoyer le ballon dans les décors. Ç’a été le cas aussi contre l’ASMO, l’USMBA, la JSK et l’USMA. Avec ce florilège de ratages, Sylla a tout simplement aidé son équipe à s’enfoncer au classement. Même s’il ne porte pas à lui seul tous les maux du club, Sylla reste un grand artisan dans ce marasme.
Il sera officiellement libéré en décembre
Ne pouvant plus garder un joueur qui est rémunéré presque aux alentours de 200 millions de centimes mensuel alors qu’à l’USMH, il ne dépassait pas les 80 millions, la direction du club devra se défaire de Sylla. Au prochain mercato hivernal, Sylla devra prendre ses bagages et se chercher un autre club. Toutefois, Sylla devra débourser une indemnité au club pour obtenir sa lettre de libération que le MCA a rachetée à l’USMH au prix fort. Au lieu de se focaliser sur Sylla, Boualem Charef aurait dû remuer ciel et terre pour recruter le jeune Abid qui avait chauffé le banc de touche sous sa coupe, la saison dernière.
On a laissé partir Bouguèche pour un Sylla
Et dire que le Mouloudia a laissé partir Hadj Bouguèche qui a tout remporté avec le Mouloudia pour ramener un Sylla qui ne parvient même pas à tenir son équilibre à l’approche des buts. Pis encore, le joueur africain n’est même pas capable de cadrer une frappe à cinq mètres du but. C’est ce joueur là que Charef est allé chercher d’El Harrach à coup de centaines de millions.
