Pris pour cible ces derniers temps par les Chnaoua, Sid-Ahmed Aouedj affirme que son équipe affichera un tout autre visage lors de la reprise du championnat. L’attaquant mouloudéen nous assure que le groupe a comblé son retard sur le plan physique grâce au programme concocté par Dahmane Sayeh.
Comment s’est passée cette reprise à Bouchaoui ?
Tout va pour le mieux. Nous avons bien travaillé à Bouchaoui surtout que le climat s’y prêtait. C’est dans une bonne ambiance qu’on s’est remis au boulot.
Quel bilan faîtes vous de ce premier stage à Ain Benian ?
Nous avons bossé dans un cadre très agréable. On avait tous les moyens à notre disposition pour faire de l’excellent boulot. Sans complaisance aucune, je peux vous dire que je n’ai jamais travaillé de manière aussi intense avec Dahmane Sayeh qui a fait du très bon travail. Il nous a mis à rude épreuve. D’ailleurs, je peux déjà vous dire que grâce à Ighil et Sayeh, nous avons pu combler notre retard sur le plan physique. Tout le monde savait qu’on avait un déficit sur ce plan. C’est ce qui nous a desservi lors des précédentes rencontres.
Comment sont vos rapports avec Ighil ?
Très bons. C’est un coach qui sait communiquer avec ses joueurs. D’ailleurs, il n’hésite jamais à nous parler pour voir ce qu’il ne va pas. Et cela nous aide beaucoup à aller de l’avant et à surmonter nos handicaps et nos problèmes. Ighil a beaucoup axé son travail sur l’aspect psychologique qui est primordial surtout lorsqu’un groupe est miné par le doute.
La deuxième étape consiste à axer le travail sur le technico-tactique…
Logique car il va falloir préparer la reprise du championnat contre le Mouloudia d’Oran. Mais je suis persuadé qu’il y aura aussi du travail physique. Nous avons encore douze jours pour bien nous armer.
A vous entendre parler, il y a une grosse différence avec le précédent staff technique…
Je ne veux pas parler de l’ancien staff car je ne suis qu’un joueur. Ce qui est fait est fait. Maintenant, il y a un staff en place et nous devons tout faire pour l’aider dans sa mission.
Votre prochain match s’annonce difficile face au MCO. Ce sera un rendez-vous particulier pour vous, n’est-ce pas ?
Je refuse de parler de ce match. Une chose est sûre, nous devons tout faire pour réaliser un très bon résultat face à un adversaire qui revient en force. Actuellement, le plus important pour nous, c’est de bien nous armer afin d’être prêts à attaquer la dernière ligne droite avant la fin de la première partie de championnat.
Après une série de mauvais résultats, est-ce que le titre reste toujours d’actualité ?
Je suis sûr d’une chose, c’est que nous avons un groupe de qualité. Nous avons les moyens de jouer les premiers rôles sans aucun problème. Maintenant, je ne veux pas bercer nos supporters d’illusion ou de faux espoirs, mais je sais une chose : je suis convaincu qu’à la fin de la saison on procurera de la joie aux Chnaoua. Je ne sais pas si c’est le titre ou la coupe d’Algérie. Mais je suis persuadé qu’on réussira un gros coup qui redonnera de la joie à nos fans qui attendent de nous une réaction positive. A nous de tout faire pour y arriver. Comme le coach l’a si bien dit : la balle est dans notre camp.
