Hier matin, lors de l’émission sportive «Studio El Koura» qui a été diffusée sur les ondes de la radio Chaîne I, tous les auditeurs et surtout les supporters du Mouloudia ont pu mesurer le conflit qui oppose Ghrib à Zekri.
Ce dernier, invité sur le plateau de l’émission, n’a pas hésité à critiquer la gestion du club en mettant en exergue les conditions de travail pénibles dans lesquelles œuvre le staff technique mouloudéen. «Gérer une équipe avec des joueurs en fin de contrat qui n’ont pas été payés n’est pas une mince à affaire. Je travaille dans des conditions difficiles. Je suis toujours le dernier à savoir ce qui se passe dans le club, notamment avec le départ de Bedbouda en France. A cela, il y a le fait que je n’ai pas été payé depuis quelques mois», a déclaré Zekri en direct sur les ondes de la radio. Face à ses déclarations jugées mensongères par Omar Ghrib, celui-ci n’a pas hésité à intervenir par téléphone pour remettre les points sur les i.
«J’ai tenu à intervenir pour dire à Zekri qu’il a tenu des propos très exagérés, voire mensongers, car les joueurs ont perçu des chèques qu’ils encaisseront ce dimanche. Nous avons tout fait pour mettre dans les meilleures conditions de travail le coach et ses collaborateurs. Malgré la crise financière qui secoue tous les clubs du championnat, nous avons essayé de répondre aux attentes de nos joueurs qui jusqu’à preuve du contraire sont toujours au Mouloudia.
Alors qu’on cesse de proférer des mensonges à gauche et à droite au risque de nuire à la stabilité du club. Quant Zekri qui parle d’argent, il oublie qu’à Sétif il n’a pas été payé, ce qui n’est pas le cas au MCA», a grosso modo dit Ghrib d’un ton coléreux à son entraîneur devant des auditeurs très surpris par ce spectacle proposé par les deux hommes qui se sont chamaillés en direct sur les ondes de la radio nationale.
Cette altercation confirme le départ de Zekri à la fin de la saison
Cet accrochage verbal devant des milliers d’auditeurs confirme un divorce imminent entre Ghrib et Zekri. Il ne fait désormais aucun doute que le responsable de section est déterminé à se défaire de l’ex-coach de l’ESS dès la fin du championnat, prévu pour le 8 juillet. N’étant pas du tout sur la même longueur d’ondes, les deux hommes comptent se séparer à l’amiable à la fin de l’exercice non sans avoir sauvé le club de la relégation.
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La direction songe au retour de Bracci
Cet incident survenu sur les ondes de la radio incitera la direction du club à agir pour éviter de se retrouver à l’avenir dans une situation similaire. C’est ainsi qu’on reparle de François Bracci, vainqueur avec le MCA d’une Coupe d’Algérie en 2006 contre l’USMA, d’une Supercoupe face à la JSK et de ce septième sacre en championnat lors de l’exercice précédent. Le Corse, qui est actuellement sans club, pourrait revenir au Mouloudia. En tout cas, du côté des pensionnaires de Chéraga, on n’écarte pas cette possibilité de faire revenir Bracci à la tête de la barre technique du Doyen.
Bracci : «L’idée de revenir au Mouloudia me séduit beaucoup»
François Bracci a toujours porté haut dans son cœur le Mouloudia d’Alger. Joint par nos soins, il nous dira très brièvement à propos de son probable retour : «Même si pour le moment je n’ai eu aucun contact que ce soit officieux ou officiel, l’idée de revenir au Mouloudia me séduit beaucoup. Je ne pourrais jamais oublier tout ce que j’ai gagné avec ce club prestigieux et ses supporters géniaux.»
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Djallit et Senouci ont RDV la semaine prochaine avec Ghrib
Déterminé à les faire venir pour le prochain exercice, nous avons appris que Omar Ghrib devra rencontrer la semaine prochaine, soit juste après le match contre la JSK, Djallit et Senouci. L’attaquant de l’ESS et le défenseur de l’ASO, qui sont en fin de contrat, sont très séduits par l’idée de jouer ou de rejouer au Mouloudia. Il ne reste à Ghrib qu’à trouver les bons arguments financiers pour matérialiser les transferts de ces deux éléments.
Daoud «Affronter la JSK à Tizi reste un moment chargé d’émotions, mais je saurai laisser mes sentiments aux vestiaires»
Auteur d’une fin de saison exceptionnelle qui lui a permis de devenir indéboulonnable en sélection nationale olympique, Farid Daoud aura vendredi prochain un rendez-vous bien particulier avec cette affiche JSK-MCA. Il affrontera donc son club formateur au stade du 1er-Novembre qui l’a vu grandir, lui qui réside à quelques mètres de l’enceinte en question.
Ça a dû être le grand soulagement dans votre camp, après la victoire que vous avez arrachée au forceps contre l’USMB…
C’était un match très intense et surtout très stressant. C’est la troisième fois de suite que nous jouons des rencontres couperet. Et à chaque fois, nous avons su maîtriser nos nerfs pour nous imposer.
Contre Blida, vous avez affiché une certaine fébrilité, surtout en seconde période…
Après avoir ouvert la marque, nous avons tout tenté pour tuer le match. Mais n’ayant pas parvenus, nous avons reculé inconsciemment par crainte de prendre ce but assassin qui nous aurait conduits en Ligue 2. C’est pour cela que nous avons privilégié le jeu défensif pour éviter toute mauvaise surprise.
Qu’avez-vous à dire aux Blidéens qui viennent de rétrograder en Ligue 2 ?
Nous sommes désolés pour ce grand club mais il faut savoir que l’USMB avait hypothéqué ses chances de maintien bien avant de venir à Bologhine. Je suis persuadé que Blida retrouvera à la fin de la saison prochaine la Ligue 1.
Malgré cette victoire, vous restez concernés par la course au maintien, car l’exploit réalisé par le WAT a chamboulé les calculs de certains clubs. Qu’en pensez-vous ?
Comme quoi en football tout reste possible. En ce qui nous concerne, on sait qu’un point suffirait à notre bonheur. A nous de l’obtenir même si ce sera contre la JSK qui, elle aussi, n’a besoin que d’un point.
Vous devez regretter la défaite que vous avez concédée contre le MCS, qui vous prive d’être déjà en vacances…
En effet, on regrette beaucoup ce point que nous avons laissé échapper car nous aurions dû être en vacances à l’issue du match contre Blida. A présent, il faudra rester mobilisés jusqu’à la dernière et ultime journée avec tous les risques que cela comporte.
Ce sera un moment très particulier pour vous de jouer ce match à Tizi Ouzou, votre ville natale, et contre votre club formateur…
C’est toujours un moment chargé d’émotions de me retrouver au stade du 1er-Novembre face à la JSK qui est le club de mes premières amours. D’ailleurs, j’habite seulement à quelques mètres du stade.
On croit savoir que c’est la deuxième fois que vous allez vous retrouver face à la JSK, à Tizi Ouzou…
(Sourire) Vous êtes bien renseigné. Effectivement, j’avais participé comme remplaçant en 2009 face à la JSK. Ce soir-là, j’avais remplacé Bouguèche et nous avons arraché le point du match nul grâce à une superbe tête de Amroune. Ce vendredi, Inch’Allah, ce sera la deuxième fois que je vais me retrouver face à mon club formateur à Tizi Ouzou.
Allez-vous pouvoir gérer cette situation très délicate, surtout que votre famille assistera probablement à la rencontre ?
Je saurai laisser mes sentiments dans les vestiaires car, en tant que professionnel, je dois défendre les intérêts de mon club.
Votre avenir serait-il du côté de Tizi Ouzou, car on parle ces derniers jours avec insistance de votre transfert à la JSK ?
N’ayant toujours assuré notre maintien, je ne peux pas parler de mon avenir. Certes, je suis en fin de contrat avec le MCA mais comme je l’ai dit souvent, la priorité va à mon club qui m’a permis de prendre une dimension internationale. Ce n’est qu’à la fin du championnat que je prendrai une décision à propos de mon avenir, pas avant.
Avez-vous perçu votre chèque avec la première vague ?
Non. Je dois recevoir mon chèque demain.
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Hannachi insiste toujours pour l’avoir
Sachant qu’il sera libre de tout engagement à la fin du championnat, le boss des Canaris, Moh Cherif Hannachi, garde toujours bon espoir de recruter Farid Daoud. Le premier responsable du club kabyle veut mettre de nouveau en exergue son offre d’un milliard de centimes pour séduire le demi défensif et le convaincre de revenir à la maison. Seul bémol qui fait réfléchir Daoud, c’est l’aspect sportif avec cette Ligue des champions à laquelle il veut prendre part en restant au MCA, alors qu’avec la JSK il ne pourra même pas participer à la Coupe de la CAF du fait qu’il possède déjà une licence africaine. C’est un argument de taille qui joue en faveur du Mouloudia et de Omar Ghrib.
