MCA 1- USMH 0 : Djallit : «Maintenant, à nous la JSK !»

MCA 1- USMH 0 : Djallit : «Maintenant,  à nous la JSK !»

Mustapha Djallit était très content, à l’issue de la victoire arrachée haut la main face au voisin harrachi. Le buteur mouloudéen, auteur de l’unique but de cette rencontre, explique dans cet entretien qu’il nous a accordé après le match les difficultés rencontrées durant cette rencontre. Il annonce par ailleurs que l’équipe est prête à battre la JSK.

Comment s’est présentée pour vous cette rencontre ?

C’était un match très difficile pour nous. Je ne vous cache pas qu’on craignait beaucoup cette rencontre, du fait qu’on était bien revenus lors des derniers matchs. Il fallait donc qu’on reste sur notre lancée. Dans l’ensemble, le match était très serré.

Le penalty, c’était le tournant du match ?

Ecoutez, nous avons su gérer la rencontre grâce à notre expérience. Après le pénalty, on pouvait marquer d’autres buts, mais dommage, la chance nous a tourné le dos. L’essentiel pour nous, c’était de gagner cette rencontre. Cette victoire va nous permettre de nous hisser encore plus dans le classement.

La victoire est bonne pour le moral, avant d’affronter la JSK, n’est-ce pas ?

Ah oui, c’est sûr ! Ce sera un match très important pour nous. Je pense qu’il faut désormais oublier cette rencontre de l’USM El Harrach et penser à ce match de coupe face à la JSK. On va préparer cette rencontre tout au long de la semaine. Vendredi prochain, on n’aura qu’un seul objectif : arracher la qualification.

Avec ce but, vous êtes en compagne de Boulemdaïs en tête du classement des meilleurs buteurs du championnat…

Oui, mais je ne vous cache pas que cela m’intéresse peu. Pour moi, le plus important est que le Mouloudia gagne. D’ailleurs, lorsque j’ai ouvert le score, j’ai eu une pensée pour nos supporters qui nous encouragent très souvent. Mais sachez que sur le plan mental, c’est très bon pour moi. J’ai réussi à marquer lors du dernier match à Batna et maintenant, je pense que c’est de bon augure pour le match de coupe face à la JSK.

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Chaouchi enflamme le stade olympique

Au moment de l’échauffement, Fawzi Chaouchi était le premier à avoir foulé la pelouse du stade olympique. Le héros d’Oum Dourman a enflammé les gradins qui ont scandé son nom à l’unisson, démontrant ainsi qu’il a toujours la cote auprès des Chnaoua.

L’absence de Ouali sur toutes les langues

La non-convocation de Billel Ouali au match derby était sur toutes les langues. D’ailleurs, beaucoup étaient intrigués en s’interrogeant sur les raisons qui ont incité le staff technique à prendre des mesures aussi drastiques.

Les ultras du MCA en force

Les ultras du Mouloudia n’ont pas manqué l’occasion de se rendre en force au stade olympique. Tout a été mis en œuvre pour que les joueurs du MCA puissent jouir du soutien indéfectible de leur public.

Des pancartes à l’effigie du Doyen

Au moment du coup d’envoi, les supporters du MCA ont brandi en même temps des pancartes qui offraient une fresque et des mosaïques dignes des stades européens. Les Harrachis ont rétorqué aussitôt par de grandes banderoles qui étaient, il faut le reconnaître, moins esthétiques que l’initiative des fans mouloudéens.

Le flambeau séparé en deux

Que ce soit du côté mouloudéen ou bien harrachi, chacun a pu suivre la rencontre à partir du flambeau. En effet, la tribune mystique a été séparée en deux afin de ne léser aucune galerie. Les forces de l’ordre se sont chargées de faire respecter la séparation pour éviter toute frictions entre les Chnaoua et les Kawassir.

Fouille minutieuse aux abords du stade

Inutile de préciser que ces retrouvailles entre l’USMH et le MCA ont eu lieu sous très haute surveillance. D’ailleurs, une fouille minutieuse a été instaurée aux abords du stade pour éviter qu’ont ne fasse entrer toute article prohibé et illicite.

Ghazi sort pour cause de blessure

Considéré comme le gladiateur de cette équipe mouloudéenne, Karim Ghazi, suite à un claquage, a été contraint de sortir pour se faire soigner. Et durant quatre minutes, l’équipe est restée en infériorité numérique. Après sa tentative de reprendre le jeu, Ghazi s’est finalement résigné à quitter ses partenaires sous les applaudissements nourris des Chnaoua.

Trois mois après, Daoud retrouve

la compétition

Depuis la deuxième journée de championnat, Farid Daoud n’avait plus fait la moindre apparition en match officiel. Hier, l’enfant de Beni Zemenzer a profité de la sortie prématurée de Ghazi pour refaire son apparition sur un terrain de football.

Demmou : «Le pied de Djallit

a heurté le mien»

Auteur de la faute commise à l’intérieur de la surface de réparation, à la 51’, Abdelghani Demmou nous a expliqué comment il a commis cette faute qui a poussé Abid-Charef à sifflet penalty : «Je n’ai pas commis de faute. Seulement, le pied de Djallit a heurté le mien. L’arbitre a sifflé penalty, mais je ne voulais pas contester sa décision, elle n’aurait servi à rien.»

«Même si le match avait duré trois jours,

on n’aurait jamais marqué»

Concernant la défaite de son équipe, Demmou dira que l’état du terrain les a beaucoup handicapés : «Vraiment, l’état du terrain nous a vraiment handicapés. Aujourd’hui, je vous le dis en toute honnêteté, même si le match avait duré trois jours, on n’aurait jamais pu marquer. D’ailleurs c’est le sentiment que j’avais eu juste après l’ouverture du score. C’était vraiment difficile de jouer sur une telle pelouse.»

Bachiri sera suspendu face à la JSK

On jouait à peine la 20’ lorsque Redouane Bachiri, dans un duel aérien, a touché involontairement du coude Bounedjah. Un geste qui lui a valu un carton jaune synonyme de suspension pour le match de Coupe d’Algérie prévu face à la JSK. Préservé lors de la rencontre de coupe, Bachiri a écopé, hier, de son quatrième carton depuis le début du championnat qui le privera ainsi du clasico.

Bounedjah, victime d’une hémorragie nasale

Victime d’un coup de coude, Bounedjah a été contraint de rester quelques minutes sur la ligne de touche afin qu’on lui prodigue les soins nécessaires. L’attaquant harrachi a été victime d’une hémorragie nasale.

Trois points de suture pour Hendou

Touché au niveau de la tête par un projectile, Hendou a dû se faire soigner à la fin du match. Il aura fallu trois points de suture pour stopper l’hémorragie. C’est la chevelure fournie du joueur qui lui avait permis d’aller au terme de la rencontre, avant qu’on ne lui prodigue les premiers soins.

Deuxième apparition de Bensalem

Après le match face à l’ESS, Zinedine Bensalem a fait, hier, sa deuxième apparition depuis le début de la saison. C’est à la place de Attafen que Zinou a été incorporé dans les ultimes minutes du match afin de renforcer la défense et préserver

le score.

Amada dans un registre offensif

Le joueur de l’USMH, Amada, a été incorporé hier pour la première fois au poste de milieu offensif, lui qui s’est toujours produit dans un registre défensif. Le retour de Hendou et la forme éblouissante dans laquelle se trouve Azzi ont contraint Charef à faire monter d’un cran Amada qui est tout aussi performant bien qu’il soit monté d’un cran sur le terrain.

Fair-play dans les deux camps

Malgré les enjeux de cette affiche, les vingt-deux acteurs se sont livrés à une bataille sans merci dans un fair-play total. A aucun moment, on n’a dénombré sur le terrain des actes d’agression caractérisés.

Standing-ovation pour Yachir

Au moment de céder sa place au joker de luxe, Nabil Yalaoui, Samy Yachir a eu droit aux applaudissements des Chnaoua qui ont voulu remercier leur joueur pour les efforts fournis durant le temps qu’il lui a été imparti.

Le derby n’a pas fait recette

Alors qu’on s’attendait à 40 000 supporters au stade olympique, le derby tant attendu entre le MCA et l’USMH n’a pas fait le plein. Seulement 25 000 billets ont été vendus à l’occasion, ce qui reste très loin des estimations. Le fait que le match soit retransmis en direct à peut-être refroidi l’ardeur des Chnaoua qui préfèrent se déplacer en très grand loin de leurs bases comme ce fut le cas contre le WAT ou le MCO.

Charef dans la tribune de presse

Suspendu pour six mois, Boualem Charef a dû suivre la rencontre à partir de la tribune de presse.

Il était en contact permanent avec le banc

Gesticulant et n’hésitant pas à donner de la voix pour critiquer l’attitude de certains de ses joueurs sur le terrain, Charef n’a pas hésité à intervenir en contactant le banc de touche pour donner des recommandations.

Il a essuyé les insultes des Chnaoua

Aperçu dans la tribune de presse, Boualem Charef a dû essuyer une salve d’insultes qui a fusé de la tribune d’honneur et du virage du stade olympique. Concentré sur son match, Charef n’a pas voulu répondre aux provocations, lui qu’on considère comme le coach le plus controversé du championnat.