M. Z.
De nombreux observateurs estiment que les joueurs du MCS ne sont pas à blâmer mais, au contraire, qu’ils sont à féliciter pour avoir surmonté tous les obstacles en raison des difficultés financières, de la démission de l’ancien bureau, à un moment crucial, ce qui a débouché sur le retard de la préparation d’avant saison. A la veille d’une phase retour qui s’annonce décisive et explosive, le MCS n’est pas encore sorti de l’auberge en raison des difficultés financières. Encore plus, cette crise que vit le club le Mouloudia de Saïda augure de lendemains incertains, étant donné que le MCS est interdit de recrutement en raison des dettes évaluées à trois milliards 400 millions de centimes. Ce qui signifie clairement que le club devra débourser cette somme faramineuse pour arriver au seuil du milliard exigé par la FAF pour prétendre qualifier ses éventuelles recrues.
Avec une avance de sept points seulement sur le premier potentiel relégable, l’USMH, le Mouloudia reste toujours menacé mathématiquement par le purgatoire.
Au fait, pourquoi le MCS n’intéresse plus personne ? Bizarre que ce grand club, avec toute son histoire, ne touche plus la sensibilité des responsables locaux de la ville, des bailleurs de fonds et autres anciens dirigeants. Il y a certainement anguille sous roche. Soucieux des conséquences que peut engendrer cette situation, les rares responsables du club effectuent une véritable course contre la montre pour dénouer la crise financière avant qu’il ne soit trop tard. Sur le plan de la gestion, la résiliation du contrat du désormais ex-coach du MCS, Mustapha Sebaâ, ne s’est pas concrétisée, le concerné exige le paiement de ses quatre mois sans salaires. « Pour le nouvel entraîneur, nous n’avons contacté aucun technicien officiellement. Nous devrons d’abord résoudre le cas de Sebaâ et ensuite aborder le cas du nouveau coach », nous a affirmé Mohamed Messaâdi, le président du CSA.