M. Zeggai

Chérif El-Ouazzani, annoncé au Mouloudia, ne viendra finalement pas selon notre source, car il est bien parti pour rester au CRB. Aux dernières nouvelles, nous avons appris que Belatoui Omar, actuellement au GCM, a été contacté par un proche du club. Belatoui, qui devait prendre sa nouvelle fonction hier, a été prié de patienter en attendant le dénouement de la résiliation du contrat de Badou Zaki. Ce dernier, selon certains observateurs, a adopté une stratégie de rétorsion, désirant se venger suite aux critiques qui lui ont été adressées par les proches du club. Est-il concevable ou logique qu’un salarié étranger puisse imposer son dictat en envoyant des certificats médicaux de complaisance pour justifier ses absences ? Connaissant les valeurs de Badou Zaki et son honorable parcours, il ne devait pas prendre en otage le MCO, même si certains joueurs, par leurs comportements inadmissibles, ont précipité son départ. Ne dit-on pas que « la connaissance parle, mais la sagesse écoute ? » La situation ne devait pas en arriver là si le MCO a trouvé un entourage sain répondant à ses attentes et à son histoire. Au Mouloudia d’Oran, comme dans la plupart des clubs prétendus professionnels, les critères ne sont pas respectés et où tout le monde donne son avis et exige l’application de ses désirs.
Aussi, l’absence d’un DTS, censé trouver des entraîneurs au profil recherché, influe négativement sur la gestion purement technique de l’équipe. En tous cas, la présence de joueurs chevronnés et en fin de carrière exige la présence d’un entraîneur d’expérience pour une meilleure maîtrise du groupe. Certains estiment que cette situation d’attente arrange quelque peu les affaires de certaines personnes, surtout en cette période de disette en matière de finances évoquée à plusieurs reprises par le premier responsable du club lui-même et permettra à certains proches de l’équipe à imposer leur dictat avec la complicité de quelques joueurs.
