MC Oran: Le TAS saisi dans l’affaire de l’entraîneur Bouakaz, son adjoint et trois joueurs

MC Oran: Le TAS saisi dans l’affaire de l’entraîneur Bouakaz, son adjoint et trois joueurs

La direction du MC Oran a saisi le Tribunal arbitral sportif (TAS) après le verdict prononcé par la Chambre de résolution des litiges (CRL) en faveur de son ex-staff technique et trois joueurs, a-t-on appris auprès du club d’El-Hamri.

Il s’agit de Moez Bouakaz et son adjoint, Bachir Mecheri, ainsi que les joueurs Boudoumi, Ferrahi et Aoued, qui ont eu gain de cause auprès de la CRL qu’ils ont saisie pour revendiquer leurs salaires impayés.  Le verdict, prononcé il y a quelques jours, oblige la direction mouloudéenne à verser près de 40 millions DA aux concernés, et expose aussi le club à l’interdiction de recrutement lors du mercato hivernal, selon la même source, ajoutant que le président Ahmed Belhadj a fait appel au niveau du TAS pour contester cette décision. Bouakaz avait été démis de ses fonctions avant quelques journées de la fin de la saison précédente, alors que son adjoint et les trois joueurs concernés avaient quitté les rangs des «Hamraoua» en fin du même exercice, rappelle-t-on. Le fait de saisir le TAS devrait permettre à la direction oranaise d’éviter une éventuelle interdiction de recrutement au cours du mercato hivernal en attendant le verdict final de l’instance sollicitée dans cette affaire.

Le MCO, qui vient de libérer quatre joueurs, à savoir, le Malien Dossé, Hamar, Yettou et Bouchar, tous les quatre recrutés lors de l’intersaison, aura besoin d’engager de nouveaux éléments en prévision de la phase retour, comme ne cesse de le réclamer son entraîneur Omar Belatoui. Le club-phare de la capitale de l’Ouest a terminé la phase «aller» à la 9e place avec 18 points devançant de trois unités le troisième relégable, l’USM Bel-Abbès. Le club traverse une zone de turbulence ayant même suscité la colère du wali d’Oran qui a appelé, jeudi passé, les dirigeants à «mettre un terme à leurs divergences et travailler ensemble pour redresser la barre».