Adjal L.

En effet, en quinze rencontres, les Mouloudéens n’ont remporté que cinq victoires, faisant match nul à six reprises et subissant quatre défaites. En ce qui concerne l’attaque, elle n’a guère brillé avec 14 buts seulement, celles du DRB Tadjenanet (16 buts) et du MO Béjaïa (15 buts), deux mal classés, se montrant plus efficaces. La défense non plus n’est pas exempte de reproches avec 17 buts concédés. A titre de comparaison, les secteurs défensifs de l’ASAM (13), du CABBA (15), du CSC (12) et PAC (15) se sont avérés plus solides. Ces chiffres traduisent fort bien les faiblesses de l’équipe.
N’oublions pas que les camarades de Derradja se sont inclinés récemment à domicile face à l’USMBA alors lanterne rouge, et qu’auparavant, ils ont été tenus en échec par le MOB et la JSS.
Lorsqu’une équipe n’inscrit que deux buts en cinq matches, elle ne peut espérer participer à la course au titre, sans doute promis à son voisin, l’USMA. Tout au plus, si le Doyen venait à progresser et à améliorer ses prestations, il pourrait prétendre au podium, ce qui ne contentera certainement pas ses supporters. Et ces derniers ont tout à fait raison.

Les observateurs pourraient mettre sur la balance l’instabilité au niveau de la barre technique, ce qui est une (petite) explication mais nullement une excuse. Face à l’ASAM, qui est loin d’être un foudre de guerre, certains joueurs sont passés à côté de la plaque, on citera Hachoud, Mebarakou et Demou, alors que l’excellent Bourdim, sanctionné auparavant par son coach le privant de plusieurs rencontres dont celle livrée en Arabie Saoudite, a été titularisé et fut parmi les meilleurs, la réussite ne lui ayant pas souri sur le puissant coup franc à la 55e minute. Les fans espèrent qu’avec le retour de l’international malgache Amada et de l’attaquant Nekkache, leur équipe va retrouver des couleurs et un rendement plus en conformité avec les moyens.