Raïs Mbolhi, présent hier en conférence de presse aux côtés de Djabou et Mesbah, a insisté, à l’image de ses coéquipiers, sur la nécessité de prendre le match de dimanche prochain très au sérieux dans la mesure où il s’agit de l’image de l’Equipe nationale qui a besoin d’un sursaut d’orgueil pour se relever.
«C’est un match super important. Les résultats ne sont pas très bons, nous en sommes conscients, et c’est pour ça qu’il va falloir faire un très bon math dimanche», a-t-il indiqué. Concernant la venue de Michael Fabre, le gardien des Verts dit que la présence du néo-Lensois ne le gêne nullement et que tout le monde est le bienvenu, tant que c’est pour l’intérêt de la sélection : «Il y a des choix qui sont faits. La venue de Fabre ne me gêne pas. On a besoin des joueurs performants à tous les niveaux, y compris à mon poste. Je respecterai ce que décidera le coach, c’est lui le premier responsable à bord.»
«Je n’ai pas changé, je suis toujours le même»
Sur un autre registre, de nombreux observateurs estiment que depuis la Coupe du monde, les performances de Raïs Mbolhi sont en deçà des espérances et que son niveau a plus ou moins baissé par rapport à la saison dernière où il brillait de mille feux. «Je n’ai pas changé depuis la Coupe du monde, estime-t-il de son côté. Je suis toujours le même. C’est juste que quand on est gardien, on est le dernier rempart. A la moindre erreur, c’est moi qui encaisse. C’est dur d’être gardien, mais j’assume tout. Je travaille toujours aussi dur en club et en sélection.»

«Peut-être que je ne suis pas assez bon pour jouer dans un grand club»
Et la question qui brûlait les lèvres à nos confrères ne tarda pas de tomber. «Pourquoi je ne joue pas dans un grand club ? Depuis quelque temps, je joue dans des clubs respectables, mais je n’ai pas de réponse. Peut-être que je ne suis pas assez bon», répond-il tout simplement, mais aussi modestement.