Le ministère français des affaires étrangères a estimé, lundi 20 juillet, que l’élection présidentielle mauritanienne samedi 18, « n’a pas donné lieu à d’anomalies majeures ».
Ce scrutin a vu la victoire, dès le premier tour, du meneur du putsch du 6 août 2008, le général Mohamed Ould Abdel Aziz.
L’opposition a dénoncé un « coup d’Etat électoral » dans cette ancienne colonie française, mais selon le porte-parole adjoint du Quai d’Orsay, Frédéric Desagneaux, « les premières informations fournies par les nombreux observateurs indépendants présents, appartenant notamment à l’Organisation internationale de la francophonie et à l’Union africaine », ne montrent pas de fraudes importantes.
La France se félicite « de ce que les élections aient pu se dérouler dans le calme », a ajouté le porte-parole.

« Elles étaient essentielles pour ouvrir la voie à une sortie de crise en Mauritanie » et « nous en attendons les résultats définitifs, qui devraient être connus dans quelques jours », a-t-il précisé.
Il a aussi dit attendre le rapport complet des observateurs indépendants.