Comme prévu, les Verts ont disputé, hier à 19h00 (18h00 heure algérienne), un match d’application sur le terrain principal du Centre national de rugby de Marcoussis, après que le nouveau sélectionneur Vahid Halilhodzic eut refusé de programmer un match amical.
Les 26 joueurs opérationnels ont été divisés en deux équipes, la première vêtue en vert et la seconde en blanc, pour un match de deux mi-temps de 25 minutes chacune. Le coach franco-bosniaque n’a pas voulu forcer sur ses joueurs en cette période de jeûne d’un côté, et d’éviter des blessures, de l’autre. 50 minutes auront suffi à V. H. pour avoir une idée sur le niveau de l’effectif qu’il a sous la main et établir la liste des 23 joueurs qui effectueront le voyage à Dar Es Salam, le 1er du mois prochain, pour affronter la Tanzanie, deux jours après. Cela dit, la rencontre amicale d’hier n’a pas été d’un grand niveau. D’ailleurs, rares ont été les joueurs qui ont émergé du lot. La première satisfaction est venue du revenant Mourad Meghni, après une longue absence des terrains à cause d’une vilaine blessure qu’il a contractée lors de la CAN-2010 en Angola. Il faut dire que le nouveau joueur d’Umm Salal se porte à merveille sur le plan physique, puisqu’il a joué sans n’avoir ressenti aucune douleur tout au long de cette répétition. C’est dire que la contracture dont il s’est plaint tout récemment n’est finalement due qu’à la charge de travail. Bonne nouvelle pour le milieu de charme algérien qui semble retrouver sa forme et ses toutes qualités, lui qui a été incontestablement le meilleur élément sur la pelouse avec ses passes millimétrées. De bon augure pour l’ex-milieu de la Lazio qui, espérons-le, rebondira au Qatar et apportera le plus qui manquait à la sélection. Belhadj, Antar Yahia et Karim Yebda ont montré, de leur côté, de belles dispositions.
Ziaya manquait d’efficacité
Le manque d’efficacité semble poursuivre toujours notre équipe qui ne sait plus marquer. Hier, c’est l’attaquant d’Al Ittihad Djeddah Ziaya qui s’est illustré en ratant plusieurs occasions de marquer. En dépit du grand nombre d’occasions qu’il s’est procurées, l’ex-joueur de l’ESS n’a pas réussi à trouver le chemin des filets, ne serait-ce qu’une seule fois. Beaucoup de travail reste à faire, dans ce compartiment plus précisément.
Voici par ailleurs les deux équipes alignées :
L’équipe en vert : Mbolhi (Fabre), Halliche, Medjani, Bouzid, Mesbah, Amri, Lemmouchia, Meghni, Kadir, Ghezzal, Matmour.
Celle en blanc :
Zemmamouche, Bougherra, Yahia, Mostefa, Belhadj, Yebda, Lahcen, Ziani, Benyamina, Ziaya, Soudani (Hadj Aïssa).
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Meghni retrouve son numéro 18
Après plus d’une année et demie d’absence, Mourad Meghni a retrouvé son numéro fétiche, le 18, qu’il a toujours porté, que ce soit en sélection ou avec son ancien club, la Lazio de Rome. Meghni a prouvé, hier, qu’il était capable de devenir le patron de cette équipe.
Matmour se blesse au genou
En plus de Soudani, Karim Matmour n’a pas pu terminer la rencontre d’hier pour cause de blessure. A quelques minutes de la fin du match, l’attaquant algérien s’est vu contraint de quitter le terrain, laissant son équipe en infériorité numérique, après avoir reçu un coup à un genou.
Les supporters présents en nombre
Les supporters des Verts n’ont pas manqué d’assister à la rencontre d’application programmée par le staff technique, hier, et voir de plus près leur nouvelle équipe version Halilhodzic. Ils étaient environ 400 à avoir pris place dans la petite tribune du terrain principal du Centre national de rugby de Marcoussis.
Kourichi, arbitre d’un jour
Après s’être occupé de l’échauffement, Noureddine Korichi s’est chargé d’une deuxième mission, celle de diriger le match en qualité d’arbitre central. Il était assisté par le préparateur physique Cyril Moine et Salim Briksi.
Doukha et Fabre se sont entraînés avec Belhadji
Au moment du déroulement de la rencontre d’application, qui a vu la participation des deux gardiens Mbolhi et Zemmamouche, les deux autres gardiens de but, Douka et Fabre, s’adonnaient à des exercices sous la houlette de l’entraîneur des gardiens, Belhadji. A rappeler que le gardien de Lens, Michaël Fabre, a rejoint hier le groupe.
Mbolhi ovationné
Le gardien numéro un de la sélection algérienne, Raïs Mbolhi, a eu droit à un accueil chaleureux de la part des supporters présents au CNR, hier. Le gardien du CSK Sofia a été fortement applaudi par le public, avant le début de la rencontre d’application, histoire de lui rappeler qu’il n’était pour rien dans la défaite concédée par les Verts à Marrakech. Le portier algérien leur a rendu la pareille en les saluant de la main.
Il a fait un arrêt remarquable
Le public n’a pas eu tort d’applaudir Mbolhi qui fut l’auteur d’un arrêt remarquable à la fin de la première mi-temps. Alors que Ziaya s’est présenté seul devant le but, le gardien de but du CSK Sofia a remporté son duel de fort belle manière.
Kourichi et Moine ont dirigé l’échauffement
L’entraîneur adjoint Noureddine Kourichi et le préparateur physique Cyril Moine ont été chargés de diriger l’échauffement des deux équipes qui se sont opposées, hier, en match d’application au CNR de Marcoussis.
Guedioura sur le banc
Bien qu’il ne soit pas concerné par le match d’hier pour cause de blessure, Adlène Guedioura s’est assis sur le banc avec les joueurs d’où il a suivi cette rencontre avec beaucoup d’attention. Vêtu de son survêtement aux couleurs de l’EN, le milieu de terrain des Verts a tenu à être présent aux côtés de ses coéquipiers de l’EN.
Le petit pont de Belhadj emballe le public
On jouait les premières minutes de la première mi-temps, lorsque Nadir Belhadj réussit un petit pont sur son adversaire du jour, Karim Matmour. Un geste technique qui a soulevé l’admiration du public qui n’a pas cessé d’applaudir.
Lemmouchia et le Qatar
Au cours de la conférence de presse animée hier par trois joueurs de la sélection, à savoir Lahcen, Lemmouchia et Kadir, des journalistes ont demandé à Lahcen s’il allait signer lui aussi pour un club qatari, avant que Lemmouchia ne donne son avis. «Si je reçois une bonne offre, j’irai moi aussi», a-t-il dit, avant de rectifier à la fin : «Non, je rigole.»