MATCH AMICAL : TUNISIE 1 – ALGÉRIE 1, Des Verts à deux visages

MATCH AMICAL : TUNISIE 1 – ALGÉRIE 1, Des Verts à deux visages
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45 minutes… rassurantes

Autant le dire tout de go, la confrontation amicale entre l’Algérie et la Tunisie n’aura valu que par sa première période de jeu. La bourde monumentale de l’arbitre marocain, Hichem Abou, réduisant à dix les Algériens et la décision des   deux coaches, Christian Gourcuff et Georges Lenkens, de privilégier une large revue d’effectif en seconde période auront franchement altéré la rencontre. À partir de la 45’, il n’y avait du reste pratiquement plus de match, les deux techniciens donnant même l’impression d’avoir suffisamment tiré d’enseignements au terme de la première mi-temps. Cachent-ils, en fait, leur jeu à quelques encablures du coup d’envoi de la CAN, sachant pertinemment qu’ils sont scrupuleusement scrutés par leurs prochains adversaires ? Sans doute, car il est difficile de croire  qu’à j-7 de la CAN, Christian Gourcuff et Georges Lenkens en sont encore à tester leurs éléments en vue d’une trouvaille lumineuse. En vérité, les plans d’attaque sont déjà prêts et suffisamment rodés dans le secret des regroupements à huis clos. Cependant, la répétition de Radès a ceci de révélateur : elle renseigne sur le degré suffisamment appréciable de préparation des Verts à une semaine du premier match de la Coupe d’Afrique des nations contre le l’Afrique du Sud et, à ce titre, les Algériens se sont montrés plutôt rassurants tant au niveau de l’engagement physique que dans la cohésion tactique.



La prestation, en effet, des Verts durant la première période de jeu avant que l’arbitre ne mette son grain de sel a été à la hauteur des attentes à quelques jours de la CAN. L’équipe type alignée d’entrée par le coach Gourcuff a dominé outrageusement son adversaire tunisien et pris rapidement l’ascendant grâce à une grande profondeur dans le jeu et une rapidité d’exécution perceptible. Placés dans les conditions de la CAN, les coéquipiers de Brahimi se sont montrés supérieurs aux Tunisiens et l’on regrettera sans doute pendant quelque temps que l’EN n’ait pas pu poursuivre la partie à onze, tant il est vrai qu’elle donnait l’impression que rien ne pouvait l’arrêter… sauf visiblement l’arbitre marocain Hichem Abou !

S. L