La chaine Echorouk TV, diffusera à partir de demain, 5 novembre, la première saison de la version Algérienne de l’émission « MasterChef » à 20h50. Ce concours culinaire donnera rendez-vous aux téléspectateurs tous les samedis.
Cette émission qui existe déjà dans plus de 50 pays, a été produite par le groupe algérien de communication et producteur de l’émission Allégorie qui a obtenu les droits du format de « MasterChef » auprès d’Endemol-Shine, dont ils sont le partenaire exclusif en Algérie.
Pour la réalisation de cette première saison de « MasterChef », l’agence Allégorie, a mis en place d’un studio de 1200 m² avec toutes les dépendances techniques. Elle s’est également dotée d’un investissement matériel de dernière génération couvrant toute la chaîne de production.
Pour rappel la première saison de Master Chef, a été réalisé en 18 mois de préparation, 10 semaines de tournage et 6 mois de post-production.

Par ailleurs Marhoun Rougab, a indiqué que la production de cette émission n’était pas une finalité pour l’agence. Il explique que ce n’est qu’en commençant ce projet que l’idée est né d’en faire une véritable industrie de la production audiovisuelle. « Nous avons réussi ce défi parce que nous maitrisons aujourd’hui toute la chaine de production, nous avons formé tous les techniciens aux processus et standards internationaux et nous nous sommes dotés d’une infrastructure d’avenir. Le savoir-faire est acquis » ajoute-t-il.
Une aventure culinaire et culturelle exceptionnelle
A travers cette nouvelle émission, les téléspectateurs découvriront plusieurs régions du pays et leur spécialité culinaire. «Il nous faudrait au moins 6 saisons entières pour couvrir la diversité et le patrimoine culinaire algérien. Ce que nous avons vécu à travers les candidats, et les déplacements, est tout simplement incroyable. Chaque candidat, chaque plat et chaque lieu est une source remarquable que nous voulons partager avec les téléspectateurs algériens qui sont avides de belles images et de belles histoires algériennes » précise Brahim Boucherit producteur général de l’émission.
Dans la saison 1 de « Master Chef », le déroulement de l’aventure se fera en huit émissions, dont chacune d’entre elles se décline en trois épreuves. La première épreuve se déroulera en atelier généralement, tandis que la seconde se fera en extérieur dans des lieux et villes algériennes.
La troisième épreuve, dite éliminatoire, consiste par ailleurs à faire subir aux candidats un test sous pression, dont le moins convaincant sera éliminé du reste du concours par les membres du juré.
Sélectionnés des quatre coins de l’Algérie, ils sont quatorze candidats à entrer en lice sur 3000 candidatures. Chacun des 14 candidats à sa manière de mener les opérations de cuisine, mais l’objectif est commun ; être au final le meilleur cuisinier amateur en Algérie. Ce dernier remportera la cagnotte de 5 millions de dinars et une formation dans le très grand réputé institut pour cuisine française, Paul Bocuse. En contrepartie d’un prix exceptionnel, les quatorze candidats doivent donner le meilleur d’eux-mêmes face à un jury exigeant et enthousiaste.
« Nous ne nous attendions pas à avoir autant de candidatures ! Comment retenir 14 personnes sur 3000 candidatures ? Le jury a fait un travail remarquable, argumenté et stricte pour retenir 300 candidats qu’ils ont reçus un par un. Passer de 300 à 14 a été vraiment difficile car le talent et la passion des candidats étaient tout simplement surprenants » ajoute Brahim Boucherit.
Le jury est constitué de 4 professionnels. En chefs avertis et expérimentés, Malek Labidi, Rabah Ourad et Yasmina Sellam.
La présentation de cette première édition de « MasterChef Algérie » a été confiée à une figure familière du monde de la télévision. Célèbre depuis le programme télévisé algérien Saraharaha, Tayeb n’a cessé d’enchaîner les plateaux, propulsé par des qualités humaines exceptionnelles et par la dimension artistique de sa personne et de son œuvre. Son sens de l’humour, son sérieux et sa franchise seront des critères indispensables qui feront de Tayeb un médiateur impartial capable de défendre nos candidats et d’atteindre le cœur des jurés.