Massinissa: L’appel des habitants des 45 logements LSP

Massinissa: L’appel des habitants des 45 logements LSP

A. E. A.

Massinissa: L’appel des habitants des 45 logements LSP
     Les habitants des 45 logements LSP «Boulberdaa», situés en face du marché de Massinissa, se plaignent du comportement de nombreux commerçants informels de fruits et légumes, qui squattent l’espace devant le marché en question en y exposant leurs produits et ce, dans une pagaille totale, disent-ils.
Selon leur représentant et vice-président du comité de quartier desdits logements, B. Hamoudi, «c’est infernal ce que nous vivons», affirme-t-il, sur un ton plein de colère, contre la situation pénible qui est devenue la leur, malgré eux, et aussi à cause de l’inaction des autorités locales.

Et d’indiquer d’abord qu’il y a lieu de savoir qu’il s’agit de près d’une trentaine de commerçants informels, vendant tous genres de fruits et légumes dans des camionnettes. Ils investissent les lieux très tôt la matinée et ne les quittent, pour certains d’entre eux, qu’en fin d’après-midi, alors que d’autres y demeurent jusqu’à la tombée de la nuit.

Et toute cette période est émaillée par des cris, des invectives, des prises de bec entre eux et même des bagarres, blasphémant et se lançant des gros mots. En outre, notre interlocuteur parlera de la saleté qui est un peu partout, car en partant, les marchands laissent les lieux jonchés de restes des fruits et légumes. Le résultat se traduit par des émanations de mauvaises odeurs. En plus, les nombreuses camionnettes stationnées obstruent les accès aux logements des riverains et au marché couvert, mais aussi gênent énormément la circulation des piétons comme des véhicules.

«Nous avons fait plusieurs démarches auprès de la police d’El Khroub, qui nous ont répondu qu’il faut s’adresser au commissariat de Massinissa. Malheureusement, dit-il, le problème reste entier et insupportable pour les habitants des 45 logements «Boulberdaa», et nous ne savons plus quoi faire.

Nous avons frappé à toutes les portes et il ne nous reste que celle du wali à laquelle nous y pensons sérieusement dans le sens de tenir un sit-in, ou se suffire d’une lettre de protestation», avoue-t-il.