Les élections sont passées maintenant et leurs «séquelles» restent malheureusement toujours visibles tapissant les murs des quartiers de la ville.
La négligence des responsables concernés et l’incivisme des partis ont fini par polluer l’environnement. Depuis le 4 mai passé, les vieilles affiches, des portraits de candidats au vote la plupart déchirées, sont ternies par le soleil et les intempéries et offrent un spectacle des plus repoussant.
A cette image, viennent s’ajouter aussi les graffitis liés à cet évènement avec divers coloris de peinture qui enlaidissent les façades, à la stupéfaction des citoyens qui se demandent où sont passés les gestionnaires de la ville. Même les places publiques comme celle des Martyrs appelée communément «Mogador», ont été ciblées par des mains invisibles qui n’ont pas hésité à se servir des murs d’autrui pour accentuer leur affichage sauvage. Tout juste après les élections, les services de l’APC se sont empressés de procéder à l’enlèvement des panneaux qui avaient été réservés aux partis. La campagne électorale a duré près d’un mois et pendant tout ce temps, les institutions censées mettre fin à cette anarchie semblent fermer les yeux.
Il fallait au départ faire de la prévention pour faire respecter le cadre d’affichage en empêchant tout dépassement et sanctionner les contrevenants qu’il était assez facile d’identifier.