Les accidents de la route sont parfois fatals, certaines personnes y trouvent la mort et d’autres en gardent des séquelles à vie. comme des handicap physiques ou mentaux.
Les accidents de la route sont parfois fatals, certaines personnes y trouvent la mort et d’autres en gardent des séquelles à vie. comme des handicap physiques ou mentaux. Depuis quelques années on remarque que le nombre de décès diminue selon les statistiques, mais la gravité des accidents ne cesse d’augmenter.
La caravane de solidarité, de prévention et de lutte contre les accidents de la route à Mascara a mené une semaine durant, une vaste campagne de sensibilisation et de prise de conscience à travers plusieurs localités de la cité de l’émir.
En abordant le sujet avec la présidente de l’association El-Amel, Mme Haizia Rezig en compagnie d’un grand groupe de bénévoles, elle nous a précisé, à cet effet, que leur présence s’explique par un principe de solidarité forte entre les handicapés et les victimes devenus invalides ou à mobilité réduite suite à des accidents de la route.
Des conférences, des tables rondes, des sorties sur terrain ont été au menu de l’action de cette association qui a été reçue par le wali de Mascara. Notre interlocutrice nous a expliqué que le sujet, handicap et les moyens de l’accessibilité, sont au cœur des préoccupations de l’association qui active depuis 1989 dans ce domaine bien précis. Le facteur humain, plus précisemment la faute humaine est responsable de 90% des accidents de la route.
Elle a relevé au passage, qu’un conducteur sur quatre est stressé au volant, selon les récents résultats d’une grande enquête nationale menée aussi bien dans les grands milieux urbains que les petites agglomérations. «Ce qui engendre la perte de concentration et même des comportements à risque induisant des infractions», ajoute-t-elle.
Les accidents de la route sont très souvent suivis de lourds handicaps comme la paraplégie, tétraplégie, paralysie, amputation qui rendent ces personnes dépendantes à vie. Il y a aussi des handicaps mentaux l’atteinte neurologique, laissant les personnes tenant des propos incohérents et une agitation permanente faisant des assitées à vie par leur entourage ou famille.
L’enquête relève aussi que les hommes sont les plus concernés par les accidents de la route. On compte 29 femmes contre 81 hommes pour un million de victimes. D’autre part, ce sont beaucoup plus des jeunes qui sont touchés et cela se répercute sur les familles et de toute la société aussi. Le facteur humain, est responsable de 90% des accidents de la route.
Les causes des accidents citées systématiquement par les forces de l’ordre sont un taux élevé
d’alcoolémie en premier plan. D’autres facteurs, et non des moindres, et très difficiles à déterminer avec précision à savoir l’excès de vitesse, la fatigue, la somnolence, la distraction, le téléphone au volant…
Les routes tuent !
Les causes des accidents de la route dans notre pays sont aussi diverses que nombreuses. Mais toute notre société s’accorde à dire malheureusement que Les routes tuent trop.
Néanmoins, un fait réel nous interpelle tous, le nombre d’accidents est sans cesse croissant. Les responsables sur la sécurité routière dans notre pays font état de statistiques précises sur ce sujet, cependant et bien que les moyens de transport précités soient à la base des accidents les plus meurtriers, aucune décision n’a pu stopper l’hémorragie.
A la question de savoir à qui incombe la faute en premier lieu, un médecin et une psychologue, membres de l’association nous précisent clairement «l’inconscience et l’irresponsabilité de certains conducteurs dont l’attitude est provoquée par l’impatience sur des routes bondées mais aussi à l’appât du gain par certains chauffeurs font preuve pour une maximalisation des recettes au profit des détenteurs d’agréments et ce, même si des vies humaines doivent en payer le prix en contrepartie», soulignent-t-il.
Les participant à la caravane ont appelé les responsables du secteur à revoir leur feuille de route pour une action plus
soutenue afin de réduire les statistiques actuelles qui font de nos routes les plus meurtrières et agir sur les générations à venir pour les voir adopter une bonne conduite.
Un triste record pour la wilaya
On compte annuellement plus de 1.000 morts sur les routes, dont la wilaya de mascara détient un triste record avec une moyenne de 100 décès par an, dans les accidents de la circulation.
L’association El Amel de Bab El Oued, se bat avec les humbles au cœur de ce quartier populaire d’Alger, ils revendiquent leurs droits à une vie digne, à la considération par le travail et le changement des lois actuelles. Cette association qui prend en charge les personnes handicapées, tire la sonnette d’alarme sur le traitement réservé aux handicapés sous des latitudes diverses.
Par la voix de sa présidente, elle a tenu à sensibiliser l’opinion publique sur l’immense détresse de cette catégorie sociale et les carences flagrantes des politiques publiques à son égard. Zahia Rezig fait remarquer que « les données disponibles indiquent que les personnes handicapées sont généralement les plus pauvres.
Elles enregistrent un taux de chômage systématiquement plus élevé que pour tout autre groupe social et de souligner : «Le handicap qui frappe une personne n’affecte pas uniquement sa propre situation, mais également celle de sa famille, voire de sa communauté», a-t-elle indiqué.
L’association interpelle donc les pouvoirs publics et, en particulier, le législateur, pour mettre en place un dispositif de prise en charge plus sérieux des handicapés. Elle déplore, à cet effet, l’absence de textes juridiques à même de garantir un minimum de dignité à cette frange sociale «et non des actions apparentées à une œuvre de charité».
Elle estime que ce travail ne peut aboutir qu’à la condition d’une écoute réelle des handicapés et de leurs contraintes au quotidien, faute de quoi ces mesures ne seraient que des «palliatifs», prévient l’association.
Pour H. Rezig, les prestations sociales allouées aux handicapés sont «insignifiants».
«La limitation physique ou mentale d’une personne ne la diminue en rien. Son honneur, sa dignité, ses droits restent entiers et l’Etat doit assumer ses responsabilités constitutionnelles envers les personnes handicapées, insiste la présidente de l’association.
«Une prise en charge qui se résume par l’inaccessibilité au transport par voie de métro pour les personnes handicapées », déplore H. Rezig et de plaider pour une nouvelle conscience collective, une culture spécifique qui feront que les personnes handicapées bénéficieront de droits spéciaux pour compenser leur handicap.
A. Ghomchi