Mascara : L’inquiétude des paysans

Mascara : L’inquiétude des paysans
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En cet hiver inhabituel, fait de journées ensoleillées, les pluies sont très en retard et la saison agricole, qui demeure tributaire de dame nature, le spectre de la sécheresse plane sur la wilaya de Mascara et ses environs après plus de deux mois sans pluie.

En ce début de saison d’hiver, la pluie se fait rare. Elle est attendue avec impatience par les agriculteurs. Il va falloir  faire une évaluation du secteur de l’agriculture de la région même s’il est encore trop tôt pour parler de sécheresse selon les responsables. Cependant, un rapport sur la situation de l’agriculture  est plus que nécessaire pour pouvoir dégager les moyens nécessaires afin de limiter les dégâts.

Cela fait plus d’un mois qu’il n’a pas plu et ça devient  inquiétant, selon les propos des paysans de la région et les quelques gouttes de pluie qui sont tombées restent insignifiantes devant les besoins, soulignent-t-ils. Une situation qui les inquiète notamment pour le rendement de la production céréalière et ils ajoutent que s’il n’y a pas de pluie entre le 10 et le15 du mois de janvier, on pourra dire qu’il y a sécheresse, précisent-t-ils en substance.

L’opération labours-semailles a été réalisée et il ne reste qu’à espérer de la pluie.  Face à cette situation, les responsables conseillent aux agriculteurs l’utilisation dans l’irrigation du système du goutte-à-goutte afin d’éviter une mauvaise récolte.  Plusieurs dispositifs ont été mis en place par la tutelle pour encourager les agriculteurs à pratiquer cette technique. S’il y a un sujet de conversation qui préoccupe les agriculteurs de la région de Mascara en ce moment, c’est bien le déficit pluviométrique que connaît la région.  Devant cette situation, les services de la direction de l’agriculture de la wilaya de Mascara ont demandé aux céréaliculteurs de recourir à l’irrigation d’appoint.

LG Algérie

Les agriculteurs, les paysans et les  éleveurs de la wilaya attendent les premières gouttes de la baraka du ciel mais l’inquiétude monte, a dit un éleveur. Nous craignons un scénario catastrophe, c’est vraiment une sécheresse exceptionnelle, mais nous ne perdons pas  espoir, car nous attendons avec impatience les pluies de janvier qui restent décisives pour sauver la campagne agricole dira un vieux fellah de la région de Beni  Chougrane.  Les prévisionnistes de l’Office national de météorologie prévoient un retour de la pluie à partir de mardi à l’ouest du pays selon le bulletin météo  de cette semaine de quoi apaiser un tant soit peu l’inquiétude qui règne en ce moment.

    A. Ghomchi