Belkecir Mohamed
La localité de Ouled Khamsa, située à 15 km de Tighennif, comporte quinze douars. Son territoire est tellement vaste que le dernier de ses douars va en profondeur sur 5 km à l’intérieur des terres. Si la majorité de ces douars est bien lotie en aménagement urbain, par contre O. Ahmed Kadda, une localité attenante de 2.000 âmes, souffre le calvaire d’un isolement condamnant ses habitants. Dans cette poche foncière retirée, ils ont du mal pour communiquer avec le monde extérieur. Les citoyens devant se rendre à Tighennif pour les besoins administratifs ou autres, au lieu de faire les 2 km qui les séparent de la commune dont le tracé de la route existe depuis l’ère coloniale sont contraints de rebrousser chemin jusqu’à la double voie pour se taper les 20 km du contour imposé.
Cette situation est mal acceptée par les habitants surtout lors d’enterrements, de cortèges de mariages ou autres déplacements notamment pour les enfants scolarisés. Le chemin qui a besoin d’un réaménagement est le prolongement de la route allant de l’école primaire jusqu’au cimetière de O.Ahmed Kadda pour déboucher sur la future issue menant à l’entrée de Tighennif. A l’instar des autres douars, cette population demande un minimum de commodités soit un raccourci de 2 km au lieu des 20, qu’elle soit extraite de la gadoue et dénonce une piste déformée donc non carrossable. Les pouvoirs publics sont interpellés pour remédier à cet état de fait.
