Après avoir souligné l’importance de parler directement aux Libyens dans leur pays, M. Kobler a fait savoir qu’il venait aujourd’hui de Tripoli où il lui a été fait part de la visite de M. Messahel et de ses rencontres avec des personnalités libyennes. «Les gens en étaient très reconnaissants et ça a donné de l’espoir pour le peuple, parce que la chose la plus importante, c’est de ne pas parler de la Libye en dehors de la Libye, mais d’aller là dedans et de parler directement avec le peuple, les politiciens et la jeunesse. C’est la première fois où un politicien d’un pays limitrophe a fait une tournée et parlé avec les Libyens».
Dans le même contexte, le responsable Onusien a exprimé sa «reconnaissance» particulièrement de la politique de Algérie et au ministre Messahel de «soutenir le processus des Nations-Unies». «Je ne parle pas d’une initiative algérienne, mais je parle des efforts de l’Algérie de soutenir un processus et de mettre en œuvre un accord politique libyen, aussi de soutenir le processus d’amendement (de l’accord)», a notamment indiqué M. Kobler.
Pour sa part, Abdelkader Massahel, a salué la «volonté» du peuple libyen de voir la paix et la sécurité s’instaurer à travers son pays, loin de toute ingérence étrangère. «Il y a une volonté chez les Libyens d’aller vers la paix. Nous l’avons constaté chez les simples citoyens, comme chez les responsables politiques. Je crois, aujourd’hui, que le travail de tout le monde n’est pas de nous ingérer dans leurs affaires», a-t-il déclaré.
«Donc, la solution c’est qu’elle soit libyenne, et le jour où elle sera libyenne, notre rôle c’est de la soutenir et de l’accompagner», a souligné M. Messahel qui a expliqué que sa tournée dans quelques villes libyennes lui avait permis de constater qu’ «entre les Libyens, la vie est normale, dans toutes les villes que nous avons visitées, les gens vaquent à leurs occupations. Ce n’est pas l’image qui est souvent relayée par certains médias».