Marseille: un bijoutier algérien condamné à 2 ans pour un trafic d’or volé

Marseille: un bijoutier algérien condamné à 2 ans pour un trafic d’or volé

vietnam-bijouterie.jpgUn bijoutier de Constantine (Algérie), âgé de 25 ans, a été condamné mercredi à 2 ans de prison, 10.000 euros d’amende et une interdiction définitive du territoire français puis écroué pour un trafic d’or volé entreMarseille et l’Algérie, a-t-on appris auprès de la police et des douanes.

L’homme a été interpellé le 14 mars à l’aéroport de Marignane puis placé en garde à vue par les douanes, alors qu’il était en possession de 200 grammes de bijoux en or, 6 ordinateurs portables et trois téléphones, a indiqué vendredi lors d’une conférence de presse le directeur régional des douanes à Marseille, Guy Jean-Baptiste.

Le jeune homme avait été repéré au marché aux puces de Marseille par les policiers de l’unité voie publique de la division nord de Marseille, qui au terme d’une surveillance ont donné le signalement du bijoutier.

Lors de son audition, il a indiqué qu’il venait s’approvisionner, à raison de trois fois par mois à Marseille, en bijoux en or volé qu’il fondait ensuite dans sa bijouterie, a précisé le commissaire Jean-Baptiste Corti.

Les enquêteurs ont estimé qu’en deux années d’activité, il avait généré un bénéfice de plus de 700.000 euros, commercialisant outre l’or, de l’outillage, du matériel médical ou du matériel informatique. De plus et comme il possédait une carte de séjour de 10 ans, il touchait le RSA ainsi que des allocations logement en France, a souligné la police.

Lors des perquisitions effectuées durant la garde à vue, les policiers ont également trouvé, des passeports et des papiers d’identité volés ainsi qu’une trentaine de munitions de calibre 45.

Selon le commissaire Corti, cette affaire est classique « de la chaîne marseillaise », entre des vols de bijoux commis à Marseille, notamment des vols de colliers, qui sont ensuite écoulés dans différents endroits comme le marché aux puces du XVème arrondissement puis exportés à l’étranger pour être fondus.