Aaahh !! Enfin des vacances bien méritées ! Mes examens sont terminés, j’ai enfin le droit de souffler. Je vous dis pas les grasses matinées que je vais me faire !
Mais c’était sans compter avec ce bon vieux vendeur de sardines qui se pointe fidèlement dans la cour chaque matin de l’été. A sept heures maxi il arrive poussant sa charrette, une bande de chats trainant immanquablement derrière lui, et il commence (imaginez un cri strident et persistant) : « ayaou serdiiiiiiines ».
Cette phrase est répétée à l’infini comme une litanie, pas question que qui que ce soit reste endormi quand il arrive. Il doit liquider sa marchandise et le plus tôt sera le mieux, quitte à réveiller vieillards et bébés. Et les pauvres étudiants en repos comme moi.
Mes rêves de grasse matinée sont en train de s’envoler, mais pas ceux de sardines grillées.
Je fais donc contre mauvaise fortune bon cœur. Je saute dans mon jogging, je lui prends un kilo de sa camelote, et il faut bien dire que je suis passée maître dans l’art des faire des beignets de sardines.
Dites-vous bien mes amies qu’en été l’Algérie n’est pas le pays de la grasse matinée, c’est le royaume du vendeur de sardines.
Retentez plutôt votre chance au moment de la sieste !
Etes-vous comme moi agacée par le vendeur de sardines qui passe chaque matin à l’aube ?
Sonya