Maroc: Verdict le 10 novembre dans l’affaire d’extorsion de fonds de deux journalistes Français

Maroc: Verdict le 10 novembre dans l’affaire d’extorsion de fonds de deux journalistes Français
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La Cour de cassation française a décidé, vendredi, de rendre, le 10 novembre prochain, son arrêt sur l’affaire d’extorsion de fonds du Maroc dans laquelle sont impliqués les deux journalistes français Éric Laurent et Catherine Graciet.

Dans une déclaration à la MAP à l’issue de l’audience consacrée aux plaidoiries, l’avocat de la partie marocaine Ralph Boussier a indiqué que «le Parquet général a demandé le rejet des pourvois des deux journalistes» au moment où «la défense a soutenu l’aspect loyauté de la preuve et l’appréciation souveraine des juges de fond» ainsi que «le fait que la Cour de cassation ne peut pas censurer sans rentrer dans le factuel». «Or la Cour de cassation ne juge que le droit», a-t-il affirmé.

La Chambre de l’instruction de la Cour d’appel de Paris avait rejeté, en février dernier, la requête des avocats des deux journalistes d’annuler les enregistrements selon lesquels ils auraient réclamé une somme d’argent en contrepartie de la non-publication d’un livre critique sur le Royaume. Les enregistrements établissent de façon «incontestable» l’opération de chantage, avait alors souligné Me Boussier. Outre les enregistrements, avait-il ajouté, les deux journalistes ont été arrêtés avec chacun 40.000 euros en poche et signé un document reconnaissant qu’ils sollicitaient deux millions d’euros pour arrêter de «nuire systématiquement au Maroc par leurs écrits et actions».

Le journaliste français Éric Laurent avait contacté le Cabinet royal pour annoncer qu’il se préparait à publier, avec Catherine Graciet, un livre sur le Maroc, mais qu’il était prêt à y renoncer en échange de trois millions d’euros. Après une première réunion entre le journaliste et un avocat représentant la partie marocaine, le Royaume du Maroc a décidé de déposer une plainte auprès du procureur à Paris.

LG Algérie