Cela fait une semaine depuis qu’on en parle. L’affaire du pédophile espagnol gracié, mardi dernier, au Maroc est loin de connaître son épilogue.
Galvan, n’aurait profité de sa liberté que quelques jours seulement puisque la justice l’a envoyé, hier, mardi, en prison préventive en attendant de se prononcer sur une éventuelle extradition vers le royaume. Il a été arrêté lundi dernier, dans un hôtel de Murcie, dans le sud-est de l’Espagne, au terme d’un rocambolesque cafouillage. Cette affaire constitue pour la justice espagnole un cas de figure «assez étrange», a souligné une source judiciaire. En effet, la convention d’extradition entre l’Espagne et le Maroc prévoit que chacun de ces pays ne peut extrader ses ressortissants vers l’autre. L’annulation d’une grâce est de surcroît une situation atypique en Espagne, puisque dans ce pays le gouvernement ne peut décider d’une telle mesure. C’est sur ces différentes questions que devra se pencher dans les semaines qui viennent l’Audience nationale, avant qu’un collège de trois juges ne se prononce sur une éventuelle extradition. A l’issue d’une réunion hispano-marocaine consacrée à cette affaire, à Madrid, un haut fonctionnaire espagnol a jugé possible que Galvan purge finalement sa peine en Espagne. L’opposition espagnole qui suit de trop prés cette question s’est interrogée du sort des 29 autres graciés ? Bénéficiant de la même erreur que Daniel Galvan, ils ont également été libérés. L’opposition demande des explications.