Aujourd’hui mardi, le Maroc disputera son troisième et dernier match dans cette CAN-2012. De nouveau passés à côté de l’événement, comme en 2006 et en 2008, les Lions de l’Atlas vont tout faire pour ne pas rentrer bredouilles au pays. «La motivation, c’est d’abord la fierté. Celle de ne pas rentrer sans avoir fait un bon résultat. C’est aussi important pour l’avenir.
On a besoin de joueurs forts mentalement. Ce match sera une indication. Une nouvelle époque va commencer. Tout le monde aura sa chance. Il faudra trouver une base solide le plus tôt possible, car nous avons des échéances importantes dès le mois de juin», a déclaré Eric Gerets lors de sa conférence de presse de veille de match, lundi. Non encore assuré de rester en poste après la CAN, le technicien belge fait en sorte de se projeter sur les échéances à venir. «J’ai envie de continuer mon job, si les joueurs suivent la même route que moi», a-t-il ajouté. Autant dire que tout autre résultat qu’une victoire demain ne serait pas un signe positif pour l’ancien entraîneur de l’OM. «Le responsable, c’est toujours l’entraîneur. Quand une équipe ne marche pas, c’est toujours l’entraîneur qu’on met dehors. C’est l’ABC de notre métier, qui n’est pas un métier facile», a ajouté Eric Gerets, avant de revenir sur les déficiences de son équipe contre le Gabon. «On a revu la deuxième mi-temps hier avec les joueurs. J’ai dit ce que j’avais à dire. Les joueurs aussi. L’échange a été intéressant. On ne sait jamais ce qui se serait passé si on avait affronté la même équipe en deuxième mi-temps. La rentrée de ce grand monsieur dont j’ai oublié le nom… Daniel Cousin, c’est ça. Sur le plan technique, notre deuxième mi-temps n’a pas été à la hauteur », a estimé le Lion de Rekem. Soucieux de montrer que tous les 23 joueurs sont à égalité dans son esprit, le coach titularisera aujourd’hui (19h) face au Mena national plusieurs éléments jusqu’alors privés de temps de jeu, parmi lesquels le défenseur Abdelfettah Boukhriss. Une page va se tourner, le doute est toujours permis sur l’identité de celui qui écrira la suivante.