Pour le spectacle, il faudra peut-être repasser !
Treize jours nous séparent exactement du grand derby magrébin (acte 2) entre le Maroc et l’Algérie, prévu le 4 juin à Marrakech. Un match déterminant pour les Verts dans la perspective de la qualification à la CAN 2012. En fait, les choses sont claires pour les Algériens, ils doivent à tout prix éviter la défaite car le cas échéant, c’est la disqualification assurée.
Un nul maintiendra leurs chances en revanche de qualification alors qu’une victoire au Maroc permettra aux coéquipiers de Ziani de mettre déjà un pied à la CAN. Encore une fois donc, il faudra certainement ne pas trop s’attarder sur la manière de jouer – ce qui est loin d’être pour le moment le point fort de l’EN algérienne – et privilégier le résultat. C’est la loi du résultat donc qui va encore une fois primer comme ce fut le cas à Annaba où les Algériens ont vaincu sans trop convaincre.
L’essentiel était là et le 4 juin l’essentiel sera de nouveau et avant tout de ne pas abdiquer dans la course à la phase finale de la Coupe d’Afrique des nations. Une compétition dans laquelle, lors de sa dernière participation en Angola, l’EN avait atteint le stade des demi-finales. Le décor est d’ailleurs pratiquement le même pour nos voisins marocains condamnés à réagir après la défaite de Annaba. Les Lions de l’Atlas savent très bien que rien ne sert de briller de mille feux devant leur public et rater le coche au tableau d’affichage. À partir donc de ce constat, il est clair qu’il ne faudra pas s’attendre à un spectacle à la hauteur de cette affiche régionale. Pour le spectacle, il faudra certainement repasser un peu plus tard que le 4 juin ! Ce sera avant tout une bataille tactique entre les deux coaches Gerets et Benchikha à l’issue de laquelle le perdant va laisser plus que des plumes.
C’est de leur avenir professionnel au sein de leurs sélections respectives dont il s’agit à vrai dire. Car l’on voit mal comment Benchikha ou Gerets pourrait garder leur poste en cas d’une défaite.
