Les politiques publiques à l’égard de la famille trouvent leur genèse dans un contexte socio-économique radicalement différent du contexte actuel.
Un des principaux éléments de changement est constitué par les transformations de la société salariale, ce qu’on a pu appeler une crise ou un effritement de la société salariale. De telles transformations se manifestent notamment par des rapports à l’emploi et aux protections sociales qui lui sont attachées plus incertains
L’ampleur du phénomène amène logiquement à considérer que la question de la famille et des politiques publiques à mettre en oeuvre en la matière ne sauraient plus désormais être traitées comme elles pouvaient l’être dans une période de croissance économique, c’est-à-dire indépendamment des effets du chômage et de la précarité sociale que celui-ci est susceptible de produire.
Le problème de l’insertion au travail ne saurait plus être traité comme un phénomène susceptible de faire l’objet de politiques publiques sans lien avec la question de la famille, comme s’il devait rester à la marge de ce que celle-ci doit représenter en soi pour la société algérienne ainsi qu’on pouvait le penser à l’origine. Tout comme l’engagement des femmes dans une activité professionnelle salariée marque un changement irréversible et constitue un fait majoritaire obligeant à penser politiquement la famille autrement, le chômage tel qu’il est et les effets qu’il est susceptible d’avoir sur les familles contraignent à prendre en considération son existence dans toute politique publique à l’égard de la famille.
Il doit conduire à envisager de renoncer à ce qu’on ose considérer comme une socialisation rampante des politiques familiales et pour concevoir des politiques publiques témoignant d’une prise en compte maîtrisée de la nouvelle nature des problèmes sociaux qui pèsent sur la famille. Une telle redéfinition s’impose d’autant plus que l’évolution vers un poids croissant de l’économique sur la famille converge avec celle des mutations de la famille elle-même intervenues depuis qu’ont été conçues les grandes lignes de ce qu’on appelle la politique familiale. En effet, comme on le sait, les inégalités de ressources (notamment en terme de statut social lié au niveau socioprofessionnel et aux formes d’insertion professionnelle) exposent davantage certains individus et certaines familles à ces mutations, au point que l’accroissement des risques familiaux peut se transformer pour eux en risques sociaux.
Une stratégie de travail des pouvoirs publics doit refléter une évolution des politiques publiques en la matière par l’établissement d’un diagnostic concernant les relations ou plutôt les interrelations possibles entre chômage et famille.
LA DÉFINITION DU PHÉNOMÈNE
Au départ de toute réflexion, on doit s’interroger sur la pertinence d’un choix consistant à isoler le chômage comme événement susceptible d’avoir des effets sur la famille par rapport au phénomène plus général de la précarité sociale dont le chômage ne représente qu’un des facteurs possibles.
En effet, des recherches ont montré qu’il est difficile de distinguer, dans les phénomènes de fragilisation familiale, ce qui tient strictement à la situation de chômage vécue par certaines familles, via l’un ou plusieurs de leurs membres, de ce qui tient plus généralement à des situations de précarité sociale.
Celles-ci résultent non seulement du chômage lui-même, mais aussi d’une précarisation salariale où la précarisation de l’emploi s’alimente de sa flexibilisation croissante et s’accompagne d’un affaiblissement des droits sociaux correspondants. Au-delà de la difficulté d’isoler les facteurs socio-économiques susceptibles d’agir sur la famille, les chercheurs se sont également trouvés confrontés au problème de la causalité que suggère le fait d’associer chômage et famille, et ceci à deux niveaux :
si l’on admet une relation causale entre les deux termes, il reste à déterminer le sens de la relation et il résulte qu’elle n’est pas toujours évidente. En effet, si le chômage peut avoir des effets perturbateurs sur la constitution et le fonctionnement de la famille, inversement des situations de déstructuration familiale peuvent entraîner pour certaines personnes des perturbations dans leur rapport au travail pouvant conduire jusqu’au chômage. Il est dans ce cas préférable de parler d’une interaction entre les deux termes ;
le fait de poser le problème en terme de relation causale peut-être réducteur. En effet il existe des relations extrêmement complexes entre des facteurs socio-économiques et diverses manifestations de la vie familiale, entre précarisation salariale et sociale et précarisation familiale.
Cette relation ne peut alors être observée à un instant donné mais dans la durée. Les interrelations multiples entre la précarité des ressources économiques, la détérioration ou la dissolution des liens qui constituent le système de parenté, la mobilité des formes de vie familiale, les problèmes de santé et de logement, suggèrent alors plus une analyse en terme de système interactif qu’en terme de relation causale entre deux facteurs abusivement isolés
Si les spécialistes ont néanmoins persévéré dans leur choix initial de s’en tenir à l’analyse de la relation entre chômage et famille, c’est finalement en considérant que le chômage en soi constituait un phénomène d’une telle ampleur, que ses effets spécifiques sur la famille méritaient d’être pris en compte dans la perspective d’une politique publique en la matière ou d’aménagements des politiques publiques existantes ayant des impacts directs ou indirects sur la famille.
Ceci n’exclut pas, qu’à moyen ou à long terme, des moyens d’observation soient mis en oeuvre permettant de concevoir de nouvelles formes d’intervention publique sur une connaissance maîtrisée des processus d’interactions entre précarité sociale et précarité familiale.
Au stade actuel des connaissances, les chercheurs se sont efforcés de mobiliser au mieux des données de type quantitatif et de type qualitatif, les unes susceptibles de fournir des garanties de représentativité sur la nature du phénomène chômage-famille, son ampleur et ses manifestations, les autres suggérant, à partir d’études approfondies de cas évidemment non représentatifs, des pistes d’observation et d’analyse renouvelées sur les formes susceptibles d’être prises par la relation entre précarité sociale, dont le chômage peut être un des facteurs, et précarité familiale.
La difficulté de l’exercice auquel a tenté de se livrer ces spécialistes, conscients des enjeux en termes de politiques publiques, apparaît déjà si l’on s’en tient effectivement à l’analyse de la stricte relation entre chômage et famille.
En effet, c’est d’abord un constat de carence qui a été fait en la matière. Il n’existe pas au départ de traitement statistique du chômage en relation avec la famille.
Le chômage est généralement comptabilisé de manière individuelle, de même que ses conséquences sont mesurées, le plus souvent, sur les individus pris isolément sans tenir compte de l’environnement familial. On peut voir là le double effet d’une vision économiste, où seul l’individu est l’unité de compte, et d’une vision universaliste de la famille suivant laquelle la famille est une réalité en soi, hors des contingences économiques et sociales.
L’AMPLEUR DU PHÉNOMÈNE
L’événement constitué par le chômage survenant dans une famille via l’un ou plusieurs de ses membres n’est en rien un phénomène marginal. Sa fréquence le rend constitutif de la vie de famille, à la fois dans sa réalité, dans sa probabilité et dans les représentations qu’il produit chez les intéressés en terme de risque ou de menace réels ou virtuels. Il y a dix ans, le nombre de ménages comprenant au moins un chômeur représentait environ 10 % des ménages, cette proportion est d’environ 15 % des ménages actuellement.
Si l’on se situe dans une perspective dynamique et non plus seulement à un moment précis, c’est-à-dire si l’on observe la survenance possible du chômage dans un ménage sur une période déterminée, il est probable que c’est une proportion sensiblement plus importante de ménages qui risque d’être concernée.
LES EFFETS DU CHÔMAGE SUR LA FAMILLE
Le chômage est susceptible de marquer toutes les phases du cycle de vie familiale, et ceci dès la constitution du couple ou la formation plus tardive de celui-ci, aux difficultés d’insertion professionnelle et à la situation de chômage vécue par un nombre croissant de jeunes. Ces évolutions sont bien entendu à mettre en relation avec l’augmentation du temps consacré à l’éducation et à la formation mais certainement aussi avec la proportion importante d’expériences du chômage vécues par les jeunes.
Or ce sont précisément les jeunes vivant une expérience de travail précaire qui cohabitent plus longtemps avec leurs parents que ceux ayant un emploi stable Des observations de nature qualitative fournissent la clef d’une telle relation : l’incertitude pour beaucoup de jeunes de leur destin social (marquée par les difficultés d’insertion professionnelle mais aussi par la précarité de leur statut lorsqu’ils travaillent) ne leur permet pas de se projeter dans l’avenir pour ce qui concerne l’organisation de leur univers privé, notamment par le mariage et la constitution d’une famille.
On pourrait dire qu’il existe une incompatibilité entre un rapport à l’emploi incertain, sinon impossible dans certains cas, et le projet de mise en oeuvre et de bon fonctionnement de son propre univers familial.
C’est ce que traduit certainement le fait que la probabilité de se marier, est plus forte pour un chômeur que pour une personne ayant un emploi surtout avec le risque d’instabilité professionnelle et de chômage. La relation entre isolement et chômage est ainsi particulièrement forte.
LES RISQUES DE PAUVRETÉ
Bien entendu, l’événement constitué par le chômage est susceptible d’avoir des effets sur les conditions de vie de la famille et le bien-être de ses membres. D’abord, parce que la relation est forte entre chômage et situation de pauvreté. De même, les ménages qui comprennent au moins un chômeur sont situés au bas de l’échelle des revenus.
De ces situations financières plus dures des ménages comprenant des chômeurs peuvent découler des logiques de gestion et d’organisation de l’économie familiale particulières. Il s’agit de régler en priorité au début du mois les dépenses incompressibles (loyer, eau, gaz, téléphone, et autres).
Après, on vit avec ce qui reste. Le moindre aléa signifie alors privation au niveau des dépenses quotidiennes (vêtements, nourriture), et report à plus tard d’achats nécessaires ou de soins. Les enquêtes permanentes sur les conditions de vie des ménages révèlent également que les familles touchées par le chômage déclarent plus souvent que la moyenne des ménages être confrontées à des conditions d’habitation désagréables, à la fois en terme de confort du logement, du nombre et de la qualité des équipements.
Les études sur les consommations des ménages confirment le poids du chômage sur les conditions de vie des familles. Ainsi, une analyse portant sur les budgets ouvriers souligne la relation entre des situations où l’homme est au chômage et la femme au foyer, ou encore celles où les deux conjoints sont en recherche d’emploi et des consommations qui sont inférieures de plus de 40 % aux consommations correspondantes de ménages sans chômeurs.
LES BOULEVERSEMENTS DANS L’ÉCONOMIE DES RELATIONS FAMILIALES ET SOCIALES
Bien entendu, l’irruption du chômage dans les familles ne produit pas que des problèmes matériels. Elle agit sur ce que nous appellerons l’économie des relations familiales.
Celle-ci peut être d’abord affectée par les perturbations psychologiques auxquelles la victime du chômage mais aussi son conjoint ou ses enfants sont susceptibles d’être exposée. De même, ce sont les statuts et les rôles de chacun des membres de la famille qui risquent d’être bouleversés.
Rien ne le montre mieux que les travaux faisant apparaître que la mise en chômage ébranle à la fois une communauté structurée par le travail et par le statut que ce dernier confère à l’individu dans la sphère privée, par rapport à son conjoint et à ses enfants.
Le brouillage des rôles sociaux et familiaux s’accompagne alors d’une remise en cause des statuts, notamment ceux des parents par rapport à leurs enfants, ceci à la mesure de l’incapacité dans laquelle se trouvent les premiers de justifier plus avant des modèles de socialisation et de transmission fondés sur le travail jusqu’au point de se trouver éventuellement en situation de disqualification par rapport à leurs enfants.
Ces bouleversements dans l’économie des relations familiales peuvent eux-mêmes s’inscrire dans un bouleversement plus large de l’économie des relations sociales. L’exclusion du marché du travail suscite, en effet, une tendance au retrait ou à l’isolement vis-à-vis de la parenté et de l’environnement social. La fréquence des relations du chômeur avec les membres de sa parenté tend à se restreindre pour être sensiblement inférieure à celle des actifs.
Cette tendance à l’isolement se manifeste également vis-àvis des réseaux sociaux (voisins et amis). Il est probablement significatif que l’isolement de la famille qui accompagne l’exclusion du marché du travail concerne aussi les femmes au foyer confirmant ainsi que le chômage d’un individu est susceptible de répercuter ses effets objectifs et subjectifs sur les membres de sa famille.
LES PROBLÈMES DE SANTÉ
Les conditions de vie des familles sont susceptibles d’être affectées par le chômage dans leurs aspects matériels, financiers, culturels, de sociabilité interne et externe, mais encore proprement physiques si l’on se réfère aux problèmes de santé dont le constat est également fait dans un tel contexte.
Les résultats des différentes études convergent en la matière pour souligner la fréquence plus grande et la spécificité des pathologies chez les personnes privées d’emploi, exposées au risque de perte d’emploi ou encore ayant subi une perte d’emploi que chez les actifs.
A cet égard, il est significatif que les chômeurs de longue durée annoncent des consommations de médicaments importantes et qu’un quart d’entre eux considèrent qu’ils ont des problèmes de santé mal soignés, cette proportion s’accroissant fortement quand les revenus sont bas.
La question est alors posée de savoir dans quelle mesure ces troubles, en agissant sur l’individu directement exposé, ont également des répercussions sur les autres membres de la famille concernée.
En effet, dans la mesure où la santé du salarié ou de l’ex-salarié n’est plus protégé par un statut, les problèmes de santé sont entièrement reportés et gérés dans la sphère privée et familiale qui doit les prendre en charge concrètement et psychologiquement, générant du même coup de nouvelles formes de fragilisation familiale.
LES RISQUES DE RUPTURE CONJUGAL
Source de difficultés diverses pour la famille, le chômage est susceptible ainsi d’être source de tensions au sein de la famille… jusqu’à la déstructuration de cette dernière.
Rien ne le montre mieux que des approches qualitatives sur les familles confrontées aux différentes formes de précarisation et dont les membres doivent à la fois gérer les incertitudes de leur existence et les réorganisations éventuelles des rôles sociaux ou familiaux, ce qui implique bien souvent des renoncements
Bien sûr, l’indicateur le plus visible de ces tensions est la rupture du couple conjugal. Dans une recherche, il est établi que le chômage augmente directement le risque de rupture du mariage : un chômeur a 2 à 3 fois plus de chances de divorcer dans l’année suivant son inscription autant que demandeur d’emploi qu’une personne n’ayant jamais connu le chômage. Dans une autre étude, il est avancé que les couples de chômeurs ont 3 à 5 fois plus de risques de connaître une séparation allant à un divorce que les couples sans chômeur.
L’INCERTITUDE
Tous ces constats sur les effets possibles du chômage sur la famille ne sauraient pourtant reposer exclusivement sur des indicateurs dont on doit rappeler la fragilité : en terme de fiabilité et de fidélité (au sens où aucun événement familial enregistré par la statistique et mis en rapport avec le chômage ne saurait à lui seul rendre compte de ce qui est, en la circonstance, susceptible, dans toute sa profondeur, de se vivre dans une famille).
Cette prudence dont nous devons faire preuve dans l’énoncé des constats à partir d’indicateurs déterminés (prudence qui ne doit cependant pas justifier l’inaction, tant du point de vue des connaissances à approfondir en la matière que des politiques publiques à mettre en oeuvre), nous est particulièrement suggérée par des approches de type qualitatif soulignant la complexité des bouleversements que le chômage est susceptible de produire dans une famille (qu’il s’agisse de chômage de longue durée ou de chômage récurrent) : de façon concrète bien sûr mais également en agissant sur les esprits, sur leur vision d’eux-mêmes, de leurs proches, de la société, que peuvent avoir les individus conceragrénés, directement ou indirectement, sur leurs rapports aux autres et à la société en général.
Dans une des recherches, il est question de systèmes d’incertitude, c’est-à-dire de contextes dans lesquels toutes les fragilités subies par les intéressés (en terme d’emploi, de santé, de relations familiales et sociales, etc.) sont susceptibles d’entrer en synergie négative.
Ce moindre incident peut alors bloquer l’organisation de la survie familiale et menacer l’équilibre fragile temporaire instauré. Cela peut conduire l’individu à construire une image incertaine, menacée, de sa place dans le monde social.
La mise en relation du chômage avec la famille est ainsi à analyser dans ses manifestations concrètes, mais aussi dans ses effets de sens et dans les représentations qu’il est susceptible de provoquer, chez l’individu et parmi les membres de son univers familial.
La fermeture de l’horizon temporel due à l’impossibilité d’anticiper l’avenir, pèse, de façon indissociable, sur les membres de l’univers familial, leurs relations internes et leurs représentations du rapport à la vie sociale et à la vie professionnelle. En un mot, on pourrait dire que ce que les études peuvent difficilement restituer dans toute sa réalité mais qu’elles laissent entrevoir, c’est, pour les individus inscrits dans un système familial et social et touchés par le chômage, non seulement une façon de vivre découlant des difficultés matérielles mais aussi une façon d’être inspirée par l’incertitude et l’angoisse qu’elle provoque et marquée par les obstacles à concevoir et à mettre en oeuvre les moyens d’une réalisation de soi et de celle de ses proches dans son univers privé et dans la société.
PROPOSITIONS ET RECOMMANDATIONS
De façon générale, l’ampleur du phénomène des familles touchées par le chômage exige une attention particulière dans le cadre des politiques publiques à destination de la famille. C’est ainsi :
qu’une réorganisation des modalités de l’aide sociale devrait être envisagée.
Au système actuel d’aides verticales, souvent liées, d’une extrême complexité, qui peut donner le sentiment chez les bénéficiaires d’un morcellement et d’une inefficacité (même si les efforts pouvoirs publics sont importants), il conviendrait de substituer un système globalisé d’actions coordonnées, respectant l’unité de la personne, sa trajectoire de vie, les spécificités de la configuration familiale dans laquelle elle se trouve et les expressions multiformes des difficultés auxquelles elle est confrontée (en terme financier, de logement, de santé, d’emploi, etc.).
Pour les familles exposées à des difficultés diverses en relation avec le chômage, le problème ne se pose pas exclusivement en terme de prestations financières. Les familles concernées devraient pouvoir bénéficier de mesures spécifiques de soutien pour faciliter le meilleur accomplissement possible des rôles familiaux notamment des rôles parentaux. Des dispositifs devraient être également envisagés en vue de favoriser la préservation de leur insertion dans le tissu social environnant loin de toute solution temporaire précaire.
La personne touchée par le chômage de même que les membres de sa famille devraient pouvoir bénéficier d’un suivi médical particulier.
qu’au-delà des aspects sociaux de la politique proprement familiale, un bilan systématique concernant le principe et les formes de la prise en compte de la dimension familiale dans les politiques sociales en général devrait être dressé. La connaissance des effets éventuels du chômage sur la famille devrait être améliorée et approfondie par l’adoption des mesures suivantes :
renforcement de la problématique famille et notamment des enquêtes sur la complexité des ménages dans les enquêtes – Emploi et Conditions de vie – et de façon générale développement des études sur les différents aspects du thème famille.
réalisation de travaux d’études et de recherche sur les interrelations entre précarité, chômage vie professionnelle et vie familiale notamment dans une perspective longitudinale permettant de prendre en compte les trajectoires des familles, les histoires de vie des membres qui les composent, etc. De même, il serait utile d’effectuer de nouveaux travaux sur les difficultés dans lesquelles se trouvent les diverses institutions en charge des familles confrontées à des difficultés sociales et sur les possibilités de pratiques de soutien et d’accompagnement que ces institutions seraient susceptibles de développer auprès des familles concernées.