Mariage à l’ancienne et moderne,Entre le passé et le présent : que choisir ?

Mariage à l’ancienne et moderne,Entre le passé et le présent : que choisir ?

Dans le mariage à l’ancienne, les fiançailles du couple et leur mariage étaient séparés généralement par quelques bonnes années. Parfois plus.

C’est toujours ainsi que les choses se passent. On croit avoir totalement épousé son sujet alors qu’en réalité, on ne l’a même pas écorché dans la forme ou si peu…

Le mariage s’inscrit en deux modes : ancienne et moderne. Nous allons dans ce dossier comparer ces deux modes et montrer ce que nous aurions pu conserver de l’un et bannir de l’autre. Dans le mariage à l’ancienne, par exemple, les fiançailles du couple et leur mariage étaient séparés généralement par quelques bonnes années. Parfois plus. Et cela pour un certain nombre de raisons. La fiancée, dans un premier temps, est guidée par sa mère en ce qui concerne les rudiments de la cuisine, l’art de la table, les différentes recettes de soupe, de plat, de tajine, de gâteau et de dessert.

Au cours de ce «stage en famille», la future mariée doit tout assimiler et même, le plus important, passer aux fourneaux pour mettre en pratique la théorie apprise. Elle doit savoir jongler entre plats traditionnels et plats modernes, savoir recevoir, tenir une discussion, donner son avis sans paraître savante ou prétentieuse. Et quand la maman sait tout faire, comme c’est le cas des «vieilles» d’autrefois, elle exhume pour sa fille toutes les recettes oubliées et si peu réclamées et qui présentent un avantage énorme. Ces recettes ne nécessitant presque pas d’ingrédients et surtout aucune viande, cela peut toujours servir à un jeune couple qui débute dans la vie.

Pendant ce long apprentissage sous la direction d’une mère vigilante, la jeune fille devra savoir être adulte, tenir une maison et surtout être capable de prendre des responsabilités.

Connaissant les défauts de sa fille, la maman soucieuse de son bonheur et surtout de la pérennité de son mariage, lui souffle les astuces à même de l’aider à les contourner, en attendant bien sûr de les gommer. Toutefois, elle lui enseigne aussi et surtout l’art de la patience face aux excès et dépassements de la future belle-famille, que cela vienne des beaux-parents, des belles-sœurs ou des beaux-frères, généralement jeunes.

Elle lui apprend aussi ce qu’elle ne trouvera dans aucun livre : l’art d’être économe sans se montrer avare, comment éviter le gaspillage, les achats inutiles et les cadeaux superflus, l’art d’être une véritable maîtresse de maison autour de laquelle tout se décide et s’articule, même si elle n’en a pas le titre.

Avant de se marier à l’ancienne, la fiancée devait apprendre l’art d’être une femme.