Abderrehmane Benkhalfa, le ministre des finances, veut à tout prix attirer les fonds circulant au marché noir de la devise, vers le marché officiel. En effet, en rappelant que les modalités d’ouverture et de fonctionnement des bureaux de change sont du ressort de la Banque d’Algérie et que c’est elle seule qui détermine les critères d’octroi des agréments, du capital et des marges de ces agences. Il a indiqué que la BA publiera la semaine prochaine plus d’informations à ce sujet et que les cambistes informels du Square Port-Saïd peuvent ouvrir des bureaux de change s’ils remplissent les conditions idoines.
Pour rappel, la Banque d’Algérie a rendu publique la nouvelle réglementation sur l’activité des bureaux de change des devises, avec des assouplissements pour lutter contre le marché parallèle.
Cette nouvelle réglementation entrée en vigueur le 5 avril, autorise les bureaux agréés à effectuer des opérations de changes avec des personnes physique non résidents et procéder à la « vente contre monnaie nationale de billets de banques libellés en monnaies étrangères librement convertibles, au profit des personnes physiques non-résidentes, à concurrence du reliquat des dinars en leur possession à la fin de leur séjour en Algérie et provenant d’une cession de devises préalablement réalisée » lit-on dans le texte rendu publique par la (BA).