Marché parallèle des devises : Ce que prévoit une spécialiste

Marché parallèle des devises : Ce que prévoit une spécialiste

Razika Medjoub, maître de recherche au centre de recherche en économie appliquée pour le développement (CREAD), estime que l’éradication du marché parallèle des devises est “difficile” en Algérie.

Dans une interview accordée à El Watan, Razika Medjoub a apporté des explications sur le phénomène relatif au marché parallèle des devises en Algérie.

“Ce phénomène est encastré dans le système économique et politique algérien depuis des décennies. C’est difficile de l’éradiquer en quelques mois (…) Le caractère hétérogène de l’économie informelle en Algérie ne nous permet pas de parler de son éradication dans l’absolu”, a estimé Razika Medjoub.

“Si les autorités arrivent à éliminer les marchés noirs des devises et récupérer son pouvoir monétaire, cela veut dire qu’on est réellement entré dans l’ère de l’Algérie nouvelle”, a-t-elle ajouté.

Le marché noir des devises “absorbé” dans les prochains mois, selon le ministre

Intervenant jeudi dernier devant les membres de l’Assemblée populaire nationale, le ministre des Finances, Aymen Benabderrahmane, a fait savoir que son département travaillait avec toutes les parties pour trouver une “solution durable” au marché parallele de la devise.

« Il existe de nombreux marchés parallèles des devises en Algérie. Pas uniquement celui du square Port Saïd d’Alger (…) De tels marchés existent dans beaucoup de pays du G20, mais ce qui nous inquiète en Algérie c’est l’origine de ces capitaux », avait declaré le ministre.