“Le gouvernement va combattre le marché informel de la devise”, a affirmé, hier, Karim Djoudi, ministre des Finances, au sortir de la séance plénière de l’Assemblée populaire nationale (APN), consacrée à sa réponse aux députés à propos de la loi de finances 2013.
Selon le ministre des Finances, “la loi ne permet pas l’existence d’un marché parallèle de la devise”, arguant que “dans l’économie, il existe un marché officiel, il n’y a pas de place pour le marché noir”.
Ces déclarations viennent contredire celles faites samedi dernier par le ministre de l’Intérieur, Daho Ould Kablia, qui avait indiqué que dans le marché parallèle de la devise, les citoyens “trouvent leur compte”, estimant que le marché noir de la devise ne doit pas être interdit, non sans ajouter que les autorités connaissaient “très bien ces personnes qui alimentent le marché informel de la devise”.
N. M
