Introduit en Algérie il y a plus d’une décennie, le leasing occupe aujourd’hui une place de choix dans le financement des entreprises et de l’économie nationale en général. La preuve qui consolide ce constat est apportée par la majorité des acteurs des établissements financiers et des banques interrogés par L’Eco.
Les institutions bancaires et sociétés spécialisées dans ce type de financement ont réalisé globalement des résultats satisfaisants, notamment ces cinq dernières années. Elles se disent même très confiantes lorsqu’elles se projettent dans l’avenir.
Le financement par le leasing poursuit, en effet, son développement en Algérie. A fin 2012, les engagements globaux des sociétés de crédit-bail ont augmenté de 32% à 37 milliards de dinars, contre 28 milliards de dinars en 2011.
Une expansion appréciable qui reste toutefois, aux yeux des experts, faible compte tenu du potentiel existant. Un marché qui ne représente que 1% des engagements financiers de la place en raison de la faiblesse de l’offre, qui est en deçà de la demande potentielle. La bonne nouvelle, cependant, c’est que l’offre pourrait être multipliée par 10 à 15 dans les prochaines années grâce aux bonnes performances de la conjoncture économique nationale. Ce qui permettra au marché du leasing de dépasser les 5 milliards de dollars à l’horizon 2020.
L’essor de l’activité de leasing en Algérie ne doit en aucune manière faire perdre de vue les défis futurs et les difficultés actuelles de cette activité, tels que l’obstacle réglementaire et l’augmentation de la marge nette en raison d’un manque de concurrence .
L’ECO MAGAZINE