Dans notre édition d’hier, nous avions évoqué l’autorité de l’Etat et comment elle est malmenée par certains énergumènes qui profitent du laxisme affiché par les responsables locaux, pour n’en faire qu’à leur tête.
Sinon, comment qualifier ce qui se passe dans le quartier des HLM, dont les habitants sont encore contraints de subir l’intrusion de nouveaux marchands qui ont squatté d’autres espaces, pour installer leurs étals de fruits et légumes.
En effet, la cité dispose d’un marché couvert qui, théoriquement, devrait répondre aux attentes des habitants. Cet espace est aujourd’hui boudé par les commerçants qui se disent victimes de la concurrence déloyale de certains commerçants informels qui se sont installés à l’extérieur du marché pour proposer leurs marchandises à des prix jugés abordables par la clientèle.
Ces derniers ont pris tous les espaces et chaque jour que Dieu fait, ce sont de nouveaux étals qui font leur apparition, au grand dam des commerçants. «Les prix pratiqués par ces commerçants sont abordables parce qu’ils sont allégés de toutes les charges que nous payons.
L’Etat doit nous protéger, car au rythme où vont les choses, c’est notre gagne-pain qui est menacé», diront des commerçants. Et comme un malheur n’arrive jamais seul, ces derniers ont vu il y a quelques jours, de nouveaux espaces squattés par ces indus commerçants. «Aujourd’hui, ils ont occupé les moindres recoins de la cité, au point où certains étals se sont installés en face de l’agence ACTEL d’Ibn Rochd.
Faut-il leur faire la guerre ou nous fier à l’autorité de l’Etat qui est censée être un rempart contre le commerce informel et qui doit en principe garantir la pérennité de notre activité, puisque nous payons toutes nos charges ? », s’interrogent des commerçants qui regardent la mort dans l’âme, leur chiffre d’affaires péricliter chaque jour un peu plus.
Ils lancent un appel urgent aux responsables du secteur urbain et à ceux de la direction du Commerce, qui doivent sortir de leur torpeur pour prendre sérieusement en charge leur problème, «car notre commerce est en danger de mort», diront-ils.
Nazym B